Le long métrage Ibrahim du cinéaste franco-algérien, Samir Guesmi, a raflé mercredi quatre trophées dont le Valois de Diamant, plus haute distinction du Festival du film francophone d'Angoulême (FFA) qui s'est tenu pour sa 13e édition du 28 août au 2 septembre, rapportent les organisateurs sur le site internet de l'évènement. Sorti en 2020 chez Why Not Productions, Ibrahim, premier long métrage de Samir Guesmi, a également décroché le Valois des meilleures mise en scène et musique, ainsi que celui du meilleur scénario, devant entre autres films, Un triomphe (France) d'Emmanuel Courcol qui a obtenu le Valois du public et Slalom (France-Belgique) récompensé du Valois Magelis des étudiants francophones, dans une édition qui a inscrit à son programme une soixantaine de films dont dix en compétition. Le film, qui devrait sortir dans les salles le 9 décembre prochain, suit, en 80 minutes, la vie du jeune Ibrahim, partagé entre son père Ahmed, écaillé à la brasserie du Royal Opéra, sérieux et réservé, et son ami du lycée technique, Achille, plus âgé que lui et connu pour ses mauvais coups, qui l'entraînera dans un vol qui tournera mal. Né en 1967 à Paris, Samir Guesmi, acteur-réalisateur, a débuté dans le cinéma avec le polar Jaune revolver aux côté de François Cluzet, avant de décrocher en 1994, un premier rôle dans la comédie Malek le maudit qui lui vaudra d'être distingué du prix d'interprétation masculine au Festival d'Amiens. Le jeune acteur multiplie les seconds rôles et s'imprègne davantage du monde du 7e art pour connaître la célébrité en 2006 dans Ne le dis à personne, thriller de Guillaume Canet, puis en 2012 dans la série télévisée jusqu'en 2015, Les Revenants, de Fabrice Gobert. APS