"Nous ne voulons prendre aucun risque pour nos enfants et leurs parents sur ce point", a expliqué le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, en visite hier à Blida. À moins d'un mois de la rentrée scolaire, annoncée officiellement pour le 4 octobre prochain, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, n'a pas écarté l'éventualité de son report qui demeure liée à l'évolution de la situation sanitaire dans le pays. En visite à Blida, M. Djerad a, en effet, déclaré que la date de la rentrée n'était pas "définitive" et qu'elle sera fixée selon "l'évolution de la situation pandémique de Covid-19". Le Premier ministre qui s'est déplacé à Blida pour donner le coup d'envoi des épreuves du Brevet de l'enseignement moyen (BEM), pour l'année scolaire 2019-2020, a, en effet, affirmé que le gouvernement n'allait prendre aucun risque tant que la pandémie n'est pas complètement maîtrisée. "Nous ne voulons prendre aucun risque pour nos enfants et leurs parents sur ce point", a-t-il ajouté, assurant que, le cas échéant, l'organisation de la "rentrée scolaire se fera selon un protocole strict". Pourtant, le ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout, avait édicté des mesures de prévention contre la propagation du Covid-19 via une circulaire publiée en juillet dernier, afin de réunir toutes les conditions idoines pour une rentrée scolaire "réussie" au lancement effectif des cours le 4 octobre prochain. Il avait, également, appelé à respecter les gestes barrières, à réduire le système de la double vacation pour l'enseignement primaire, notamment pour les élèves de première et deuxième années, et à élargir l'ouverture de groupes pour les différentes classes des écoles primaires comptant un effectif de 50 élèves ou moins. Concernant la rentrée scolaire, le ministre de tutelle avait fixé, dès le 15 juin, la date de la rentrée scolaire 2020-2021 pour les fonctionnaires de l'administration, les enseignants et les élèves. Mais voilà que deux mois après la publication du calendrier, la date de la rentrée scolaire est encore remise en cause. Cette ambivalence dans la communication officielle risque de perturber encore davantage les élèves et leurs parents. Il est vrai que la rentrée scolaire est "exceptionnelle" à cause de la pandémie de Covid-19. Mais cela fait six mois que les élèves n'ont pas mis les pieds à l'école. Il est donc impératif d'instaurer, au plus vite, un environnement scolaire sain et sûr en prévision de la reprise des cours, avec un suivi sanitaire pour les élèves, les enseignants et les autres employés du secteur.