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Bouteflika reconnaît le sacrifice de la presse
Lors de son meeting, hier, à Batna
Publié dans Liberté le 21 - 09 - 2005

“Quinze ans ça suffit. Durant la crise, l'Algérie a doublement perdu. Elle fut privée de ses journalistes et intellectuels victimes du terrorisme. Des journalistes et des universitaires qui ont quitté le pays alors que nos mass media et notre université ont besoin de leurs savoir et expérience”. C'est la première fois que Bouteflika reconnaît, depuis Batna, le sacrifice consenti par une corporation qui, lors de précédents discours, fut assimilée beaucoup plus comme source de la crise que comme victime du terrorisme.
avant de conclure par cette “réconciliation”, le président est revenu, hier, au stade du 1er-Novembre à Batna, sur son meeting de la veille à Tizi Ouzou, sur le traité d'amitié avec la France, sur les ex du Fis en exil, sur l'amnistie et, pour la première fois aussi, sur sa position lors de la décennie rouge.
“La Kabylie se porte bien”
Le président de la République a considéré son passage avant-hier à Tizi Ouzou, bien qu'entaché de quelques chahuts, d'événement réussi. Il a saisi la tribune offerte par le discours de Batna afin “d'envoyer depuis ces terres d'Aurès, à vos frères et sœurs de la Kabylie toute l'expression de mes sentiments d'amour et de fidélité à l'Algérie”, pour le paraphraser.
En comparant les évènements de lundi à ceux de la dernière sortie dans la ville des genêts, effectuée lors de la dernière campagne électorale pour les présidentielles, le président trouve, certainement, que la situation est en train de se normaliser, du moins, vu sous le prisme du pouvoir. C'est ce qui le laisse se confesser devant la foule du stade du 1er-novembre, venue des wilayas de Batna, d'Oum el-Bouaghi et de Tébessa, en affirmant que “la Kabylie se porte bien. Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira et Boumerdès m'ont fait vivre hier ce que vous me faites voir ici aujourd'hui en engouement, en amour et en attachement à la patrie. Ils m'ont mandaté de transmettre leurs salutations à toute l'Algérie qui ne peut que rester unifiée jusqu'au dernier jour”.
Traité d'amitié : Nous ne demandons pas la charité
Bouteflika a choisi les Aurès, retenus dans les mémoires comme haut lieu de la révolution, et l'état de santé de son homologue français pour revenir sur le dossier relatif au traité d'amitié. “En votre nom, au nom de votre ouverture d'esprit, nous présentons nos salutations à mon ami le président Chirac, lui souhaitons une meilleure santé et au peuple français beaucoup de prospérité”, lance-t-il à la foule. Après ces amabilités, lourdes de sens vu le lieu, Bouteflika est revenu sur les revendications de la partie algérienne.
Pour le Président algérien, “nous sommes un peuple qui n'admet pas qu'on piétine sa dignité, mais nos cœurs sont gros comme ça et pleins d'amour et de sincérité envers tous les peuples, notamment ceux avec lesquels on a partagé des moments de joie et de malheurs”.
Plus précis, Bouteflika continue, “nous ne demandons pas la charité. Nous sommes dans notre droit. Pour qu'il y ait amitié, chacun doit reconnaître ses qualités et ses défauts. Nous devons avoir la modestie qu'il faut pour demander le pardon, et nos cœurs, à nous, sauront l'accordé. À part cela, la coopération algéro-française se porte bien et nous faisons de sorte qu'elle se renforce davantage. Ce sont nos intérêts mutuels”.
Mourad KEZZAR


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