Condamnée par la CNRL de la FAF à verser près de 800 millions de centimes à son ex-joueur Toufik Addadi, représentant ses arriérés de salaires impayés, la direction de la JSK a décidé de faire appel auprès du TAS d'Alger. Le club kabyle ne conteste pas la libération du joueur puisqu'il était inscrit déjà sur la liste des libérés pour "insuffisance technique", mais plutôt le montant à payer. La direction ne veut pas payer les salaires de la période de confinement, estimant que Addadi, convoqué au mois d'avril pour signer un protocole d'accord à propos justement de la rémunération de la période de confinement, conformément aux orientations de la FIFA et de la FAF, n'a pas daigné répondre. Il était, selon elle, en abandon de poste. L'ex-milieu de terrain de la JSK, qui s'est engagé mardi avec le MCA pour deux ans, a réclamé à la JSK 9 mois de salaire (il touchait 190 millions par mois), soit un peu plus d'un milliard sept cents millions de centimes selon sa requête déposée à la CNRL, dont Liberté détient une copie. La CNRL a fini par lui attribuer seulement 3,5 mois de salaire et 3,5 mois de salaire de la période de confinement, à raison de 25% par mois alors qu'il avait demandé 50%. Affaire à suivre !