Les protestataires se sont interrogés sur les méthodes qui seront adoptées par les autorités pour rattraper, en si peu de temps, le retard flagrant dans la réalisation de ces logements. Les souscripteurs au projet des 6000 logements AADL situé à Didouche-Mourad (Constantine) ont observé, hier encore, un sit-in de protestation devant le cabinet du wali pour crier leur ras-le-bol vis-à-vis de cette situation dans laquelle patauge ce programme, sept ans après son lancement. Pourtant, dans le cadre des sorties sur terrain pour s'enquérir de l'état d'avancement des différents projets de logements à la nouvelle circonscription administrative Ali-Mendjeli, le wali de Constantine, Saci Ahmed Abdelhafidh, avait fait savoir qu'"une première tranche de 3000 logements du site Erretba sera livrée durant le mois de novembre prochain" sans toutefois avancer une date précise. Les assurances du wali ne semblent pas avoir eu d'effet sur les souscripteurs au programme AADL 2 initié en 2013, un projet de 6000 logements situé à Didouche-Mourad, à 15 km du chef-lieu de wilaya. Les protestataires rencontrés hier sur les lieux se sont interrogés sur les méthodes qui seront 000 logements situé à Didouche-Mourad, à 15 kadoptées pour rattraper le retard flagrant dans la réalisation de ces logements en si peu de temps, et surtout par quel moyen seront résolus les problèmes des terrains meubles ainsi que les travaux de voirie et réseaux divers (VRD) et autres aménagements extérieurs qui n'ont pas avancé d'un iota et accusent un retard flagrant et inexpliqué par rapport aux délais fixés, qui, de leur avis, nécessitent plus de temps. Les acquéreurs en vue ont également dénoncé les promesses non tenues des autorités concernant la date de livraison de leurs logements qui était prévue, selon leurs dires, en... 2018. "La remise des clés était prévue en premier lieu pour la fin 2018, puis pour septembre 2019, et enfin pour le mois de juillet écoulé, mais rien n'a été fait à ce jour. Nous ne croyons pas à ce qu'avance le wali et nous sommes certains que la livraison de nos logements ne sera pas pour le mois prochain", pestaient-ils. Le retard flagrant cumulé dans la réalisation de ces logements et la qualité des travaux qui ne correspondent pas au cahier des charges ont été également déplorés par les souscripteurs. Rappelons qu'au mois d'août écoulé, plus d'une centaine de souscripteurs, n'en pouvant plus d'attendre ni se fier aux promesses de la direction de l'AADL, ont occupé leurs logements avant de monter sur le toit d'un des immeubles du site, en menaçant de se suicider. Notons que c'est le énième mouvement de protestation observé par ces mêmes souscripteurs pour dénoncer ces dysfonctionnements qui empoisonnent la vie de plus de 6000 familles.