Ils dénoncent le retard flagrant enregistré dans la finalisation des logements, dont la livraison d'un premier quota de 1 500 logements est prévue pour ce début de septembre. Une centaine de souscripteurs du programme de 6000 logements AADL à Ratba (commune de Didouche-Mourad) ont organisé, dans la matinée d'hier, une marche au centre-ville de Constantine, dénonçant le retard flagrant enregistré dans la finalisation des logements dont la livraison d'un premier quota de 1500 logements est prévue en ce début de septembre. En effet, après avoir tenu un sit-in de deux heures devant le cabinet du wali, les protestataires ont décidé par la suite de marcher vers le centre-ville. Ils ont scandé en sillonnant le boulevard Abane-Ramdane "Watani watani, ayna sakani", "Klitou lebled ya saraqin" ou encore "Barakat barakat men elwo'oud el-kadiba". Selon Mostefa, l'un des souscripteurs, "les logements sont inhabitables, les travaux stagnent toujours, nous avons effectué une visite sur le site des 6000 logements AADL, et à notre grande surprise, les travaux sont toujours à l'arrêt. À ce rythme, nous risquons d'attendre encore longtemps. C'est inadmissible". Et d'enchaîner : "Pourtant, le ministre de l'Habitat nous a promis lors de sa dernière visite à Constantine de livrer une première tranche au début septembre, nous avons constaté que tout le projet est en souffrance en raison de l'absence des aménagements extérieurs. Les fameux travaux de voirie et réseaux divers (VRD) qui n'en finissent pas et autres problèmes techniques qui handicapent la finalisation des logements et qui privent les souscripteurs de leurs biens." Ces mêmes souscripteurs ont recouru, la semaine écoulée, à la fermeture de la route dans la zone industrielle de Hamma Bouziane pour demander leurs logements. Ils ont dénoncé également les promesses non tenues avancées par le wali concernant la livraison de leurs logements en l'accusant de manque de sérieux. "Nous n'avons plus confiance en ce wali, il ne prend pas nos doléances au sérieux", affirment-ils. Ils ont promis de hausser le ton si leurs revendications ne sont pas prises en charge.