Dans la fadeur d'un huis clos qui réduira le temple d'El Hamri au silence 90 minutes durant, les Olympiens de Chlef ont imposé un nul vierge, jeudi après-midi à un MCO qui semble avoir bien digéré la cuisante défaite de lundi face au MCA. Beaucoup plus rigoureux défensivement, cette fois-ci, grâce au remplacement poste par poste de Krebaja et Boussaïd par respectivement Serradj et Bellabes, les Rouge et Blanc d'El Hamri, sans se montrer supérieurs dans le jeu, ont en effet, pris un bon point à une formation chélifienne plus entreprenante et qui s'est offert les meilleures occasions. Dès la 5e minute déjà, N'diaye seul aux six mètres trouvera le petit filet de Smahi avant que Messaoud, d'un très puissant tir des 20 mètres, enverra le cuir à quelques centimètres seulement de la lucarne oranaise. La réplique des locaux se fera par l'intermédiaire de Daoud Bouabdallah, auteur du reste d'une prestation médiocre au même titre que Meçabih, mais l'athlétique Cheklam interviendra au tout dernier moment pour contrer l'ex-Canari, pourtant seul face à Messaï. Kechamli, qui affrontait pour la toute première fois le club où il a passé seize années de sa vie, se procurera d'une tête non cadrée qui passera juste au-dessus une belle occasion à la 23', imité à la 36' par Ghoul, sur coup franc, qui obligera Messaï à s'y reprendre par deux fois pour garder sa cage inviolée. 45' : N'diaye, d'un tir terrible des 35 mètres qui forcera Smahi à dévier le cuir sur sa transversale, et Berradja, dont la reprise sans contrôle trouvera la transversale de Messai, cette fois-ci (48') signeront pour leur part les plus franches opportunités de scorer, et ce, même si Tarek Ghoul, au prix d'un centre-tir intelligemment lifté à la 72' était lui aussi tout près d'ouvrir la marque sans cette claquette du dernier rempart adverse. Un résultat nul qui, s'il satisfait les responsables mouloudéens qui voient là “une progression de leur team”, n'a pas vraiment été du goût de Abdelkader Amrani lequel affirmera qu'il est “déçu par le résultat final” car, “j'ai l'impression, dit-il, que nous sommes passés à côté d'une victoire à notre portée” ! A. KARIM