Le ministre de l'Energie a révélé hier que la compagnie nationale a enregistré une baisse de 41% de son chiffre d'affaires à l'exportation. La crise sanitaire a plombé la compagnie nationale des hydrocarbures. Le groupe national des hydrocarbures Sonatrach a subi un important manque à gagner, estimé à 10 milliards de dollars jusqu'à fin septembre 2020 par rapport à la même période en 2019 à cause de la pandémie de Covid-19, avec une baisse de 41% de son chiffre d'affaires à l'exportation, indique un bilan du ministère de l'Energie. Ce montant a été dévoilé dans un bilan rendu public hier par le ministère à l'occasion d'une réunion entre le ministre de l'Energie et les directeurs des wilayas de son secteur. Selon le même bilan, le groupe Sonelgaz a enregistré, quant à lui, des pertes de 18,7 milliards de dinars dues à la baisse de la consommation en raison de la réduction de l'activité économique et de l'augmentation des créances de la Sadeg, durant la même période. L'entreprise Naftal a été également touchée par la Covid-19 avec un manque à gagner estimé à 41 milliards de dinars durant la même période de comparaison. De même, la filiale de Sonatrach spécialisée dans le transport aérien, Tassili Airlines, a enregistré un manque à gagner de 1,5 milliard de dinars. Les entreprises du secteur énergétique ont été confrontées au ralentissement de l'activité économique mondiale et à la réduction des effectifs dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du virus. Face à cette situation, il a été décidé de procéder à des mesures urgentes pour atténuer cette crise sanitaire et financière, dont la réduction du budget d'investissement des deux groupes (Sonatrach et Sonelgaz) pour économiser un montant de 150 milliards de dinars, relève le ministère. Dans le cadre de la feuille de route de développement du secteur, il a été envisagé aussi la réorganisation de Sonatrach et de Sonelgaz de manière à permettre la concentration des deux compagnies sur leurs métiers de base, de moderniser les systèmes de gestion et d'information et d'optimiser les coûts d'exploitation et d'investissement. L'autre objectif fixé est celui de réduire de 17% le budget de fonctionnement des deux entreprises publiques, soit d'un montant total de 82 milliards de dinars, selon les chiffres avancés par le ministère. Les textes prêts avant fin novembre Le groupe national des hydrocarbures Sonatrach a subi un important manque à gagner, estimé à 10 milliards (mds) de dollars jusqu'à fin septembre 2020 par rapport à la même période en 2019 à cause de la pandémie de coronavirus, avec une baisse de 41% de son chiffre d'affaires à l'exportation, indique un bilan du ministère de l'Energie. Ce montant a été dévoilé dans un bilan rendu public hier par le ministère à l'occasion d'une réunion entre le ministre de l'Energie et les directeurs des wilayas de son secteur. Selon le même bilan, le groupe Sonelgaz a enregistré, quant à lui, des pertes de 18,7 mds de DA dues à la baisse de la consommation en raison de la réduction de l'activité économique et l'augmentation des créances de la Sadeg, durant la même période. L'entreprise Naftal a été également touchée par la Covid-19 avec un manque à gagner estimé à 41 mds de DA durant la même période de comparaison. De même, la filiale de Sonatrach spécialisée dans le transport aérien, Tassili Airlines, a enregistré un manque à gagner de 1,5 mds DA. Les entreprises du secteur énergétique ont été confrontées au ralentissement de l'activité économique mondiale et à la réduction des effectifs dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du virus. Face à cette situation, il a été décidé de procéder à des mesures urgentes pour atténuer cette crise sanitaire et financière, dont la réduction du budget d'investissement des deux groupes (Sonatrach et Sonelgaz) pour économiser un montant de 150 milliards DA, relève le ministère. Dans le cadre de la feuille de route de développement du secteur, il a été envisagé aussi la réorganisation de Sonatrach et Sonelgaz de manière à permettre la concentration des deux compagnies sur leurs métiers de base, de moderniser les systèmes de gestion et d'information et d'optimiser les coûts d'exploitation et d'investissements. L'autre objectif fixé est celui de réduire de 17% le budget de fonctionnement des deux entreprises publiques, soit d'un montant total de 82 mds de DA, selon les chiffres avancés par le ministère. Revalorisation des hydrocarbures Participant à la réunion du ministre de l'Energie avec les directeurs de l'énergie des wilayas, tenue au Centre de formation des industries électriques et gazières de Ben Aknoun, Noureddine Daoudi a indiqué, en marge de la rencontre, qu'à fin août, 16 projets de décrets exécutifs ont été finalisés et introduits au secrétariat général du gouvernement. Neuf autres décrets l'ont été à fin septembre. Pour ce mois d'octobre, ce sont entre 7 et 9 décrets qui seront introduits au SGG. Noureddine Daoudi a indiqué que le défi, c'est de finaliser l'ensemble des 43 décrets d'ici à la fin novembre. La finalisation de ces décrets d'application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures pourrait ouvrir la voie à un éventuel appel d'offres durant l'année 2021, selon Noureddine Daoudi. Certes, la finalisation des décrets d'application est une condition pour un éventuel lancement d'appel d'offres, mais cela n'est pas suffisant, selon le président du comité directeur de l'Alnaft. Selon lui, l'objectif n'est pas juste de lancer un appel d'offres, mais plutôt de le réussir. À ce titre, le lancement d'un appel d'offres en 2021 dépendra essentiellement de la relance de l'économie mondiale. Il est aussi lié au ciblage des bonnes opportunités qui seront proposéees travers l'appel d'offres. L'expérience des précédents appels d'offres, qui se sont tous soldés par de maigres résultats, pousse les décideurs à changer d'approche. Pour Noureddine Daoudi, s'il y a appel d'offres, il sera mixte. C'est-à-dire que cet appel d'offres concernera des projets en développement s'appuyant sur des projets d'exploration. Pour le responsable de l'Alnaft, c'est une approche plus attractive puisqu'elle permet un retour sur investissement plus rapide pour les partenaires. Toujours dans l'éventualité d'un lancement d'appel d'offres, Noureddine Daoudi a souligné que contrairement à la tradition qui consiste à rassembler les compagnies intéressées, la promotion de l'appel se fera à travers des "I-Data Room". Cela permettra de susciter l'intérêt d'un plus grand nombre de compagnies. Si les conditions sont réunies, le lancement de l'appel d'offres ne peut qu'être de bon augure d'autant que la feuille de route du ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, insiste sur la revalorisation des hydrocarbures en vue de maintenir un niveau appréciable des revenus et de contribuer au financement de l'économie. Selon les chiffres livrés hier par l'Alnaft, seuls 16,29% du domaine minier sont exploités en termes de prospection avec 8 périmètres pour Sonatrach en effort propre et 2 en partenariat (offshore). Pour ce qui est de la recherche, le domaine minier n'est exploité qu'à 16,70% avec 46 opérations pour Sonatrach seule et 6 en partenariat. L'arrivée de nouveaux partenaires à travers cet éventuel appel d'offres permettra également de soulager la compagnie nationale qui, comme on le sait, à réduit ses budgets d'investissement. Lors d'un point de presse, hier, le ministre de l'Energie a indiqué que Sonatrach a commencé à réduire certains de ses projets, ajoutant qu'"on fera avec les moyens de bord pour réaliser la feuille de route".