Résumé : Soraya reproche à Fadhéla de ne pas lui avoir dit qu'il était beau. Ils ne tardent pas à passer à table. Alors qu'ils sont en train de dîner, elle aborde un sujet qui met dans la gêne Fadhéla. Rédha s'énerve... Rédha se lève et jette sa serviette, énervé. - Partons d'ici. Je croyais qu'on passerait une bonne soirée. Finalement, tu ne sais pas choisir tes amies. Soraya empêche Fadhéla d'en faire autant. - Tu ne partiras pas d'ici. Il est énervé et je ne voudrais pas qu'il s'en prenne à toi. Dans le fond, je crois qu'il ne connaît pas ta vraie valeur. - De quoi te mêles-tu ? intervient Rédha. Allez Fadhéla, prends tes affaires, on y va. Tu te prends pour qui pour la monter contre moi ? - Je suis son amie. Fadhéla, reste. Il ne peut pas te forcer à partir. - Rédha, je ne voulais pas... - Je sais, nous sommes venus passer un bon moment avec ton amie qui n'a pas cessé de me faire des clins d'œil et du pied sous la table, dit Rédha. J'ai ignoré tout cela, espérant qu'elle comprenne que je ne suis pas intéressé. Mais peut-être que c'était un piège. - Mais non ! Je n'ai rien fait, Fadhéla. Tu étais là, est-ce que j'ai eu un comportement déplacé ? - Je n'ai rien vu, reconnaît-elle. - Tu ne pouvais rien voir, tu étais assise à côté d'elle. Depuis qu'elle m'a vu, elle me faisait de l'œil. - Tu te trompes. Fadhéla, ne le crois pas. J'ai tous les hommes que je veux à mes pieds. Je ferai quoi d'un homme marié et futur papa ? - Si tu avais vraiment le choix, tu ne serais pas célibataire. - Si tu étais clean, tu ne serais pas parti au bled pour te marier là-bas. Soraya met Rédha à la porte, lui demandant de se calmer, alors que Fadhéla fond en larmes. - Eh bien, ma chère, à part le fait qu'il soit un bel homme, il lui manque les manières. Il suffit juste de gratter un peu et voilà sa vraie nature. - Mais qu'est-ce qui t'a pris de lui parler de moi ? Cela arrive à tous les couples d'avoir des hauts et des bas. On espérait passer un bon moment. Là, tu viens de créer des problèmes où il n'y en avait pas. Rédha va penser et même croire que je passe mon temps à me plaindre de lui, alors que ce n'est pas le cas. Je vais rentrer. Je ne veux pas me fâcher avec lui. - Reste encore un peu, le temps qu'il se calme, dit Soraya en la forçant à se rasseoir. Tu sais quoi, ton mari me rappelle quelqu'un. Maintenant ça me revient. Saurais-tu s'il a habité ailleurs ? Dans une autre ville ? Dans un autre quartier ? - Je crois qu'avant, oui. Pourquoi ? Soraya soupire puis hausse les épaules. - Ecoute, je crois qu'on a des amis en commun. Mais cela remonte à cinq ou six ans, dit-elle. Je te le confirmerai demain. J'ai la mémoire des visages, et le sien, il ne s'oublie pas. C'est un beau jeune homme. - Tout à l'heure, se rappelle Fadhéla, quand il disait que tu lui faisais du pied et des clins d'œil, est-ce vrai ? Est-ce que tu voulais le tester et voir sa réaction ? Soraya hoche la tête. - Comment peux-tu le croire ? - Je ne sais plus qui croire, dit Fadhéla en se levant. Je te croyais mon amie et là, avec la scène que tu as faite, je me demande s'il n'avait pas raison. Qu'as-tu derrière la tête ? Tu veux qu'on se sépare ? - Ma chère, je crois que tu ne connais pas vraiment ton mari. Lorsque tu rentreras chez toi, interroge-le sur son passé. S'il est évasif, pose-toi les bonnes questions...
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