Certains inspecteurs de l'éducation ont une bien singulière manière d'interpréter le protocole sanitaire applicable au secteur de l'éducation. Ce protocole, qui explique comment répartir les classes en groupes d'élèves matin et après-midi, a aussi laissé toute latitude aux directeurs des établissements scolaires de prendre des décisions suivant la situation de chaque école. Or des inspecteurs n'ont pas trouvé mieux que d'obliger les directeurs des écoles primaires à Oran, à Béjaïa et à Tizi Ouzou à diviser en deux groupes des classes de 8, 12 et 15 élèves seulement. Pourtant, ce protocole indique clairement que même les classes qui dépassent 23 élèves ne doivent pas être divisées en groupes. Pour les avertis, ces inspecteurs sont mus par la crainte que les écoles qui ne souffrent pas de surcharge soient plus en avance dans le programme que les autres établissements.