Incontournable figure du staff médical du Mouloudia d'Oran depuis presque deux décennies, Amar Benarmas a qualifié de "moment charnière" la reprise des entraînements de l'équipe professionnelle, programmée hier à 16h au stade Ahmed-Zabana. "En cette période de pandémie, la vigilance doit être de mise. L'ensemble du groupe professionnel a eu droit à deux jours de repos. Les joueurs ont retrouvé leurs familles, leurs amis et leurs proches. Lorsque le groupe était en stage, nous n'avions aucun cas de Covid-19. Tous les tests s'étaient avérés négatifs. Même les trois éléments contrôlés positifs au tout début de la préparation, à savoir le milieu de terrain Mellal, l'avant-centre Nekkache et le jeune gardien Melouah, s'étaient complètement remis et avaient été autorisés à réintégrer le vestiaire après avoir subi des tests qui s'étaient avérés négatifs. Mais avant de permettre aux joueurs ainsi qu'à tous les autres membres de l'équipe-première de passer le seuil de la porte du vestiaire, il est clair que le protocole sanitaire élaboré par la FAF sera, une nouvelle fois, scrupuleusement appliqué et rigoureusement respecté. Le moindre doute à propos d'une éventuelle température élevée d'un joueur lors du premier contrôle nous obligera à prendre les mesures nécessaires", expliquait, quelques minutes avant cette reprise des entraînements, l'expérimenté Amar Benarmas, soulagé de "n'avoir pas eu à mettre des joueurs en quarantaine". "Dieu merci, au MCO nous n'avons pas eu à isoler des joueurs lors du premier stage, comme ont eu à le faire d'autres équipes en raison de la contamination de certains de leurs éléments, auxquels je souhaite un prompt rétablissement et un retour tout aussi prompt aux entraînements. L'évolution de la pandémie nous oblige, de fait, à nous montrer très prudents et à respecter à la lettre le protocole sanitaire. Car, de par le métier qu'ils font, les joueurs contrôlés positifs à la Covid-19 sont asymptomatiques. Mais ils peuvent contaminer des personnes beaucoup plus fragiles de leur entourage proche et de leur famille. C'est pour cela qu'aucun relâchement n'est tolérable", avertit notre interlocuteur. Rachid BELARBI