Les importateurs et opérateurs ne savent pas comment ils devront opérer pour bénéficier des avantages tarifaires de l'accord d'association avec l'Union européenne. Les Douanes algériennes semblent cafouiller dans l'application du principe “premier venu, premier servi”, appelé communément la méthode FIFO. La référence pour ce faire était au départ indexée sur la taxe d'introduction de la déclaration douanière. Mais ne voilà-t-il pas qu'un télégramme émanant de certaines structures centrales des douanes exclut du bénéfice de cet avantage toutes les importations dont le document EUR 1 est daté d'avant le 1er septembre. Alors que ce dernier est censé attester uniquement de l'origine de la marchandise et ne devant pas servir à d'autres fins. Dilemme : est-ce que les marchandises introduites avant le 1er septembre et stockées au port d'Alger jusqu'à cette date et dotées d'un EUR 1 (daté du 1er) sont prioritaires par rapport aux marchandises importées après le 1er septembre mais dont l'EUR 1 date d'avant-septembre ? Car il faut savoir que les fournisseurs européens établissent des EUR 1 par paquets.