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Zeghmati défend le recours à la peine de mort
Enlèvement et assassinat d'enfants
Publié dans Liberté le 14 - 11 - 2020

Tout en ne niant pas l'existence d'un débat entre partisans et opposants à la suspension du moratoire sur la peine capitale, Belkacem Zeghmati a soutenu que "la prévention contre les crimes de kidnapping est de la responsabilité de tous".
"L'Algérie est un Etat souverain et libre d'appliquer la peine de mort. Il n'y a aucun empêchement ni au niveau local ni au niveau international d'appliquer la peine de mort en cas de nécessité. La législation nationale, notamment en son volet pénal, est l'une des caractéristiques de la souveraineté nationale car ayant un lien direct avec le maintien de l'ordre public", a expliqué le ministre.
Et de préciser que "jusqu'à ce jour, l'Algérie n'a signé et n'a ratifié aucun accord ou convention ou traité internationaux interdisant le recours à la peine capitale, qu'il s'agisse de législation ou d'exécution", ajoutant que la recommandation de 2007 de l'Assemblée des Nations unies a uniquement une vocation morale et éthique.
Tout en ne niant pas l'existence d'un débat entre partisans et opposants à la suspension du moratoire sur la peine capitale, Belkacem Zeghmati évite de verser dans la polémique, se contentant de soutenir que "la prévention contre les crimes de kidnapping est de la responsabilité de tous, exigeant la conjugaison des efforts de tout un chacun, à commencer par la famille, l'établissement éducatif et les différentes institutions de l'Etat, et ce, afin de surmonter la situation d'inconfort auprès des parents qui se sentent obligés d'accompagner leurs enfants dans leurs déplacements à l'extérieur de la maison". Pour lui, il est inconcevable de justifier les crimes d'enlèvement par des facteurs socioéconomiques.
Le ministre de la Justice a rappelé devant les parlementaires le caractère pénal de toutes les peines prévues dans le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre les kidnappings.
Des peines de prison oscillant entre 10 et 15 ans au cas où la victime serait libérée dans les dix jours, au lieu d'un mois actuellement dans la loi en vigueur et à condition, dans ce cas, que la personne enlevée n'ait subi aucune forme de violence ou de maltraitance et qu'elle soit majeure.
Si la victime a subi des violences, la peine variera entre 15 et 20 ans et pourra aller jusqu'à la perpétuité si l'enlèvement est accompagné d'une demande de rançon ou s'est soldé par un handicap permanent.
En cas de meurtre, la peine de mort est requise. En guise de mesures dissuasives, les auteurs de ce type de crime ne peuvent bénéficier de circonstances atténuantes, ni d'adaptation de la peine.
Lors du débat autour de ce projet de loi, les députés ont dans leur majorité, plaidé pour l'application de la peine de mort à l'encontre des kidnappeurs, estimant que c'est la seule parade contre "la propagation de ce genre de crime susceptible de semer la terreur au sein de la société".

Nissa H.


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