Le directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Bouchahda Abdelrahmane, a donné, mardi 17 novembre, depuis une ferme pilote à Constantine, le coup d'envoi officiel de la première campagne labours-semailles de la saison agricole 2020-21 du colza. S'exprimant lors d'un point de presse, M. Bouchahda a fait savoir que "l'objectif stratégique du développement de cette culture, qui sera lancée dans plus de dix wilayas, est de réduire la facture d'importation des huiles et des fourrages", expliquant que "la culture du colza offre, grâce à ses fleurs, une riche ressource mellifère pour les élevages apicoles". Selon lui, "ce type de culture nous permettra de récupérer de nouvelles terres incultes, car les longues racines du colza contribuent à une fertilisation naturelle du sol". "Elle rompt également le cycle des maladies fongiques et assure, outre les graines utilisées pour l'extraction de l'huile alimentaire, un fourrage riche en protéines pour les élevages bovin et ovin", a encore expliqué M. Bouchahda, en affirmant que des opérateurs économiques sont prêts à assurer la transformation industrielle des récoltes obtenues. "De nombreux agriculteurs ont exprimé leur intérêt pour la culture du colza où, au titre de la première année d'expérience de cette culture dans la wilaya de Constantine, une superficie de près de 853 ha divisée sur 8 fermes pilotes sera consacrée à cette culture durant la saison 2020-21", a indiqué M. Bouchahda, non sans insister sur les différents avantages de cette spéculation. Après quoi, le directeur général de l'OAIC a invité les paysans à s'organiser en coopératives agricoles. Inès Boukhalfa