En appel à Médéa, où tout autre résultat qu'une victoire pourrait être considéré comme une sacrée contreperformance, le Mouloudia d'Oran aspire à profiter de ce troisième acte pour prendre un peu de hauteur et faire oublier ses deux premières sorties fort décevantes. En temps normal, seul l'état du gazon naturel du stade Imam-Lyès aurait nourri les appréhensions des Oranais. Le manque d'imagination dont a fait preuve l'équipe vendredi dernier fait désormais office de crainte réelle d'être un "bémol chronique" qui tendrait à durer si jamais une "révolution" ne se met pas une marche dès ce week-end. Les changements attendus – et espérés – dans le onze de départ ont repeint d'un brin d'optimisme l'imaginaire collectif des supporters, qui s'attendent, en parallèle, à un "changement de mentalité dans la façon d'évoluer de l'équipe qui doit jouer pour gagner et non plus pour ne pas perdre". Une ambition assumée qui en veut pour raison principale, à l'occasion du déplacement de ce vendredi, la situation conflictuelle que vit l'adversaire, l'Olympique de Médéa, en proie à une guerre ouverte entre responsables et joueurs, au point de voir une grève des entraînements entacher et altérer la préparation de la réception du Mouloudia. Côté effectif, le staff technique mouloudéen a dressé hier matin la liste des éléments concernés par ce déplacement. Mais si Bernard Casoni a rappelé le milieu de terrain Mohamed Legraâ, complètement rétabli après avoir été contrôlé positif à la Covid-19, il a en revanche éjecté l'attaquant Freifer, pourtant titulaire lors des deux derniers matchs, ainsi que Guenina, remplaçant et entré en cours de jeu face à la JSK. Outre Freifer et Guenina, le technicien français a encore une fois laissé sur le quai Hichem Belkaroui, Zinedine Mekkaoui, Mohamed Bentiba, Mohamed Guertil et Mahi Benhammou.