Les jours se suivent et se ressemblent, apparemment, au Mouloudia d'Oran. Les crises financières et les sautes d'humeur aussi. Après Abdelmadjid Benatia qui a fait l'impasse sur la rencontre du championnat face à l'ASO Chlef, mais qui a repris depuis, et surtout Mustapha Boussaïd qui boude les entraînements depuis maintenant une douzaine de jours, ce fut au tour de Ali Meçabih, Joseph Fotso et Gilles Binya de bouder l'équipe ces 48 dernières heures. Le motif évoqué est, bien entendu, le volet financier. Pour Boussaïd, le fait que les dirigeant n'aient pas respecté leur engagement de lui verser une partie de son dû avant le 20 septembre l'a ainsi incité à ne plus se présenter aux séances de travail pour manifester son mécontentement. Cela dure depuis le lendemain du match face à l'ASO Chlef. Ayant eux aussi reçu les mêmes garanties “langagières” d'être régularisés avant la fin du mois, sans pour autant que cela ne se fasse concrètement, les Camerounais Binya et Fotso ont également usé de ce “moyen radical” pour revendiquer ce qu'ils jugent être leur droit. Ali Meçabih a, pour sa part, choisi une toute autre méthode : venir au complexe des Castors en tenue de ville, mais ne pas prendre part aux entraînements. Les quatre joueurs sus-mentionnés ont, d'ailleurs, choisi délibérément de ne pas prendre part à la joute amicale de dimanche après midi à Mohammadia face au SAM (1-1). Une situation qui n'est, en somme, guère faite pour arranger les affaires du staff technique qui s'attelle, du mieux qu'il peut, à mettre à profit cette trêve pour colmater les brèches et corriger les carences constatées lors des trois rencontres disputées, mais une situation à laquelle tout le monde s'est habitué, ces derniers mois, du côté d'El Hamri, tant elle s'est maintes fois répétée, avant de se terminer par un retour à la normale… qui ne dure jamais plus d'une quinzaine de jours… A. Karim