La direction de l'USM Alger a annoncé dans la soirée de dimanche la conclusion d'un "accord avec le Paradou AC pour le recrutement de Zakaria Naïdji, sous forme de prêt jusqu'à la fin de la saison, dès l'ouverture du mercato hivernal prévu le mois de mars prochain". Naïdji devra donc patienter jusqu'à l'ouverture du prochain mercato hivernal, prévu au mois de mars ou au début avril (selon la date de la fin de la phase aller du championnat de Ligue 1) pour pouvoir jouer avec les Rouge et Noir. Pourquoi ? La raison est simple, la dernière décision du bureau fédéral de la FAF concernant l'ouverture de la période d'enregistrement du 25 au 31 janvier 2021 est assortie de certaines conditions, dont le fait que "les mutations entre les clubs algériens seront strictement interdites". Or, Naïdjii est encore la propriété du PAC ; il était prêté au Club africain (Tunisie). Avant de négocier avec l'USMA, Naïdji a préalablement rompu son contrat avec le Club africain, club dans lequel il n'était pas qualifié depuis l'été dernier en raison des dettes cumulées (12 millions d'euros) pour des litiges avec les joueurs. L'interdiction de recrutement a été prononcée du reste par la FIFA ; elle n'a pas été levée à ce jour. Naïdji ne pouvait donc pas rester continuellement sans jouer. En attendant le prochain mercato, Naïdji pourra reprendre du service au PAC et même prendre part au reste de la phase aller du championnat de Ligue 1. Il s'agit en fait d'un retour de prêt. À noter que la durée du prêt est de 6 mois. Selon nos informations, Naïdji a négocié un salaire important qui fera de lui le joueur le mieux payé de l'USMA : près de 300 millions de centimes. Par ailleurs, Haïthem Loucif est arrivé libre de suite à une résiliation de son contrat avec Angers (France). Cependant, reconnaissant envers son ancien club, Haïthem Loucif a introduit une clause dans son contrat avec l'USMA qui fait bénéficier le PAC d'une grosse commission en cas de transfert à l'étranger.