En dépit de la note adressée à l'Association des banques et établissements financiers (Abef), datée du 25 janvier dernier et relative à la levée de l'attestation de régulation des produits pharmaceutiques finis importés pour la revente en l'état, une mesure prise par la secrétaire générale du ministère délégué à l'Industrie pharmaceutique, les fabricants locaux de médicaments sont toujours bloqués par les banques pour l'acquisition de matières premières et de pièces détachées importées, ce qui leur cause un préjudice et un manque à gagner énormes. Le ministère délégué à l'Industrie pharmaceutique, faut-il le rappeler, avait pris, en septembre 2020, la décision exigeant la délivrance par ses services d'une attestation de régulation à inclure dans le dossier de domiciliation bancaire pour toutes les opérations d'importation de produits pharmaceutiques, de matières premières et d'équipements médicaux. Il s'est ravisé cinq mois plus tard et a signifié dans une note d'information, datée du 26 janvier 2021, que cette obligation est levée pour les produits pharmaceutiques "strictement" importés ainsi que pour les matières premières et les intrants, y compris les articles de conditionnement et excipients, utilisés pour la fabrication pharmaceutique et les dispositifs médicaux.