Après avoir éliminé aisément, au tour précédent, la formation nigérienne de l'US Gendarmerie nationale qu'elle a surclassée en aller-retour, soit 2-1 à Niamey puis 2-0 à Tizi Ouzou, la JSK aura la lourde tâche d'affronter, cet après-midi à Bamako, le Stade Malien, qui est un adversaire d'un tout autre calibre. Et pour cause, l'équipe bamakoise renferme en son sein plusieurs joueurs internationaux qui viennent de s'illustrer au dernier Championnat d'Afrique des nations (CHAN), qui s'est déroulé au Cameroun où ils ont réussi à atteindre la finale de la compétition pour s'incliner finalement face au Maroc (2-0). D'autre part, en tant que champion en titre du Mali, le Stade Malien a participé, cette année, aux éliminatoires de la Ligue des champions africaine, où il fut écarté au dernier tour éliminatoire par le Widad de Casablanca (1-0 à Bamako puis 0-3 à Casablanca). C'est dire que les Bamakois, qui ont été reversés en matchs de barrage de la Coupe de la CAF, joueront certainement leur va-tout dans ces seizièmes de finale-bis de la Coupe de la CAF pour tenter de se qualifier aux poules de la C2 africaine et se racheter ainsi aux yeux de leurs fidèles supporters. Et si les joueurs du Stade Malien semblent un peu plus expérimentés que les Canaris du Djurdjura, voilà que ces derniers puisent toutes leurs forces dans leur fraîcheur juvénile. À cela, il faut ajouter le fait que la JSK a déjà disputé douze matchs de championnat et deux matchs de Coupe de la CAF, alors que le Stade Malien ne s'est contenté jusque-là que de quatre matchs éliminatoires de Ligue des champions et que le championnat national malien n'a pas encore repris son cours depuis la dernière édition 2019-20 à cause de la Covid-19. "C'est vrai que nous avons la chance d'avoir beaucoup plus de matchs dans les jambes que l'adversaire malien, mais nous n'avons pas intérêt à nous endormir sur nos lauriers car le Stade Malien possède de nombreux joueurs chevronnés, d'où l'obligation d'imposer notre propre jeu et de tenter de jouer crânement nos chances pour les faire douter dans leur propre fief afin de ramener une victoire de Bamako ou, à la limite, un match nul qui nous permettrait de préserver nos chances de qualification aux poules de la CAF lors du match retour prévu le 21 février à Tizi Ouzou", dira le coach de la JSK, Denis Lavagne, qui semble réjoui de disposer de la totalité de son effectif puisque l'infirmerie kabyle s'est vidée ces derniers temps, si ce n'est la blessure de l'avant-centre Kaddour-Chérif qui est out depuis deux semaines déjà. Du côté des joueurs, la sérénité est réellement de mise à l'Hôtel de l'Amitié, où la délégation algérienne s'est confortablement installée depuis vendredi après-midi afin d'aiguiser ses armes en prévision de ce match tant attendu, qui sera arbitré par un trio capverdien emmené par Fabricio Duarté, alors que le commissaire de match n'est autre que le Béninois Claude Mahounou Paqui. "Ce sera un match difficile pour les deux équipes, mais nous sommes conscients de la tâche qui nous attend et j'espère que nous serons à la hauteur pour réussir une bonne prestation et ramener un bon résultat de Bamako en attendant le match retour à Tizi Ouzou", dira l'attaquant Rezki Hamroune, qui symbolise parfaitement l'optimisme de la formation kabyle.