La réunion, qui a regroupé hier à Alger les managers des sociétés et filiales du groupe Sonelgaz, s'est déroulée en l'absence du principal intéressé, en l'occurrence le P-DG de Sonelgaz, Chaher Boulakhras. Pourtant, au menu de cette rencontre, figurait un discours liminaire du patron de la compagnie nationale. La présence du ministre de l'Energie n'y était pas prévue. Il y a eu, en fait, une certaine confusion, parce que Sonelgaz a annoncé que la réunion dont il est question a été "reportée à une date ultérieure". Finalement, la rencontre a non seulement été organisée à la date prévue initialement, mais elle s'est tenue aussi en présence du ministre. Visiblement gêné de prononcer un discours, dans une salle où de hauts responsables de Sonelgaz manquaient à l'appel, Abdelmadjid Attar a déclaré qu'il animera "les débats avec les travailleurs de Sonelgaz". Il a toutefois expliqué que "ce n'est peut-être pas dans la tradition des regroupements organisés par Sonelgaz d'avoir comme participants un ministre et encore moins deux", allusion faite au ministre des Energies renouvelables et de la Transition énergétique, Chems-Eddine Chitour qui était également présent à la réunion. "Mais est-ce que le moment, la situation du secteur après une année aussi difficile que celle de 2020, ainsi que les défis non pas ceux du moment mais surtout ceux du futur, ne nécessitent pas effectivement un débat aussi large que possible sur le présent et le futur énergétiques de notre pays" ? se demande-t-il. Et de formuler une réponse : "Je pense que oui, et ce d'autant plus que nous étions en train de travailler depuis plusieurs jours sur la commémoration du 24 février 1971, et le sens ou la portée qu'il fallait donner à ce cinquantenaire."