Déjà confrontée à un championnat national tout simplement démentiel, la JSK doit faire face aux exigences de la compétition africaine. Et pour cause, même si elle a bénéficié d'un vol spécial vers le Mali, à l'aller comme au retour, il faut bien se dire que le voyage de nuit de lundi en provenance de Bamako aura été éprouvant. C'est que les poulains de Denis Lavagne, qui devaient reprendre l'avion du retour dès la fin du match aller joué dimanche après-midi face au Stade Malien, n'ont décollé que vers minuit de l'aéroport de Bamako pour effectuer un voyage de nuit et atterrir à l'aéroport international Houari-Boumediene vers 4h30. Visiblement fatigués par ce match aller disputé sous une chaleur avoisinant 40°C, mais aussi contrariés par ce vol de nuit, les Canaris étaient visiblement lessivés en foulant le sol algérien et n'ont eu droit qu'à une seule journée de repos pour tenter de récupérer de ce véritable safari africain avant de reprendre le chemin de l'entraînement dès hier après-midi au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Certes, la courte défaite consommée au stade du 26-Mars de Bamako sur le score de deux buts à un est un bon prélude pour renverser la situation au match retour, programmé pour dimanche prochain à 16h à Tizi Ouzou, mais les camarades de Souyad ont encore bien du mal à avaler ce fameux penalty injustement accordé dans le temps additionnel par le referee capverdien Fabricio Duarte, dont l'arbitrage fut largement décrié par les joueurs et les dirigeants du club kabyle. Ces derniers accusent l'homme en noir d'un arbitrage partial, puisqu'il a infligé six cartons jaunes plus ou moins justifiés aux joueurs de la JSK et a fini par poignarder la formation kabyle, en fin de match, en sifflant un penalty imaginaire dans le temps additionnel (92'+ 4') alors que le score étaitde 1-1. "Je jure que je n'ai pas touché le ballon de la main mais il m'a heurté de côté, mais l'arbitre n'attendait que ça pour siffler un penalty honteux comme on en voit souvent sur les terrains africains", ne cesse de répéter l'attaquant Rida Bensayah qui découvre, cette année, les écarts et les fantasmes de l'arbitrage africain. Qu'à cela ne tienne, les joueurs kabyles jurent sur tous les toits qu'ils sont décidés à jouer crânement leurs chances, dimanche prochain, pour remonter ce petit but d'écart offert gracieusement par l'arbitre capverdien et prétendre à la qualification aux poules de la Coupe de la CAF. Pour ce faire, les Canaris se sont retrouvés hier au stade du 1er-Novembre pour profiter de ces cinq jours de préparation afin d'affûter leurs armes en prévision de cet examen de passage aux fameuses poules de la compétition. Aux dernières nouvelles, Denis Lavagne songe à renforcer au maximum son compartiment offensif pour ce match tant attendu, puisqu'il pourrait sonner le rappel de Hamroune, qui était remplaçant à Bamako, et envisager même d'incorporer, en cours de match, la nouvelle recrue congolaise Glody Kilangalanga qui est déjà qualifiée pour la Coupe de la CAF.