Le tribunal de Béjaïa a prononcé, mardi 16 février, la relaxe de 25 activistes du Hirak, poursuivis pour le chef d'inculpation d'"incitation à attroupement non armé". Le premier verdict rendu par ce tribunal de première instance concerne le procès des 22 manifestants qui s'est tenu le 2 février dernier. Le parquet a réclamé, dans son réquisitoire, une peine de six mois de prison ferme à l'encontre des 22 prévenus. Ces derniers, faut-il le rappeler, font partie des 32 personnes arrêtées le 19 juin 2020, lors d'une manifestation de rue organisée dans la ville de Béjaïa. Après leur remise en liberté, 22 d'entre elles, dont l'ancien journaliste Dalil Yamouni, ont été convoquées à comparaître en citation directe. Par ailleurs, la même juridiction a relaxé trois autres activistes du Hirak, Yanis Adjlia, Riadh Yazid et Walid Aouchiche en l'occurrence, dont le procès a eu lieu le 9 février passé. Le procureur a requis, à l'issue de l'audience, une année de prison ferme assortie d'une amende de 20 000 DA à chacun des trois mis en cause, poursuivis pour le même chef d'inculpation d'"incitation à attroupement non armé". Ils avaient été interpellés par la police, en décembre 2018, alors qu'ils distribuaient des affiches pour la "marche des libertés" organisée à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l'Homme.