L'entretien de la gare routière ouest de Jijel située sur l'un des axes routiers le plus important du pays, en l'occurrence la RN43 pour une ville de plus de 600 000 habitants est plus qu'une urgence et de ce fait doit retenir l'attention des responsables concernés. Des retards énormes sont enregistrés dans l'entretien de nombreux points de la gare ouest qui a pris l'aspect d'un immense marécage dans lequel pataugent des centaines de citoyens, les uns en partance d'Alger, les autres en transit pour des directions diverses. Cette gare qui commande les principales dessertes par autocars vers l'ouest de la ville de Jijel est une gare des plus mal loties et des plus mal entretenues, la notion même d'hygiène lui est étrangère. Ses aires de stationnement ne répondent plus aux normes. À l'extérieur une importante aire de stationnement de bus doit être goudronnée en urgence pour faire face à un important trafic routier qui concerne la desserte de la presque totalité de l'ouest de la ville. On apprend qu'il est prévu de reprendre entièrement les routes desservant ce point pour une opération de bitumage. Cela permettra de faciliter le transit des taxis et bus pour lesquels Jijel est un passage obligé. Ceci en plus des départs sans continuer vers Béjaïa, Sétif et Alger. Pourtant, cet intense trafic n'a pas incité les gérants de cette gare et les responsables locaux à tenter quelques efforts afin d'éviter qu'elle ne tombe en ruine et ce, sans parler des déplorables conditions d'hygiène. Cependant, nous dit-on, il ressort que si le bâti est à la charge du gérant, l'entretien des routes d'accès et des aires de stationnement est à la charge de l'APC de Jijel dont les responsables nous précise-t-on ne s'en sont pas du tout intéressés. Du côté du secteur urbain, c'est le feuilleton intitulé “manque de moyens” qui continue. Les averses qui se sont abattues dernièrement ont mis à nu les lacunes qui caractérisent le réseau d'assainissement de la gare des inondations qui ont mis à fleur de peau les nerfs des voyageurs confrontés chaque année au spectre des inondations. “On n'en est pas encore en pleine saison des pluies et la situation est déjà alarmante ? On se demande alors ce qui nous attend si la commune ne se presse pas pour mettre les bouchées doubles”, lâchent certains voyageurs. Mourad Bouchama