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Dalila Touat ne retournera pas en prison
Elle a été condamnée à DEUX MOIS avec sursis
Publié dans Liberté le 18 - 03 - 2021

Fiigure emblématique du Hirak de Mostaganem, elle a finalement été condamnée à deux mois de prison avec sursis et 20 000 DA d'amende.
Deux semaines après avoir comparu en appel dans le cadre de deux procès distincts, Dalila Touat, figure emblématique du Hirak de Mostaganem, a finalement été condamnée à deux mois de prison avec sursis et 20 000 DA d'amende. Des verdicts qu'elle a accueillis avec beaucoup d'amertume et d'abattement. "Des amis et proches m'ont félicitée, mais je suis déçue et en colère. Je n'ai rien fait de répréhensible pour être condamnée, pas même à une amende.
Mon seul tort est d'avoir exprimé mes opinions sur des sujets d'intérêt public", a-t-elle confié à Liberté à l'issue de l'énoncé des sentences. Le 3 mars dernier, l'enseignante en physique, qui tente de réintégrer son poste de travail, a été jugée en appel pour perturbation du référendum sur la Constitution et outrage à fonctionnaire, charges pour lesquelles elle avait écopé, en novembre 2020, de deux années de prison ferme.
Et pour "outrage à fonctionnaires et institutions de l'Etat", "diffamation" et "publications portant atteinte à l'ordre public", accusations qui lui avaient valu, en janvier 2021, 18 mois de prison ferme. Un verdict, largement condamné par l'opinion publique, qui avait conduit Dalila Touat à la prison d'Aïn Tedlès où les conditions de détention l'ont amenée à recourir à une grève de la faim avant de retrouver la liberté, le 19 février, dans le sillage de la "grâce présidentielle".
Mesure que la jeune femme avait refusée de considérer comme une absolution. "On accorde une grâce à des personnes coupables de délit ou de crime. Moi, je n'ai commis aucun délit. Je me suis exprimée sur des sujets qui me tenaient à cœur, je n'ai diffamé personne et je n'ai pas porté atteinte à l'ordre public. J'ai exercé un droit garanti par la loi", avait-elle estimé au lendemain de son élargissement provisoire.
Devant la cour d'appel, Dalila Touat a assumé l'ensemble des actes pour lesquels elle avait été poursuivie en soutenant son innocence des accusations retenues contre elle. Entourée d'une quinzaine d'avocats appartenant à plusieurs barreaux, l'activiste n'a pas cédé un pouce de ses convictions et a continué de revendiquer son droit d'exprimer ses opinions, tant qu'elle ne verse pas dans le mensonge et la diffamation.
Au procureur de la République qui avait requis la confirmation des peines prononcées en première instance, le collectif des avocats a répondu en plaidant la relaxe pour une citoyenne et militante des droits de l'Homme n'ayant commis aucun délit. "Tous les procès incriminant les hirakistes ont un caractère politique.
Comment plaider le droit devant cette cour ?", s'est interrogé l'un des avocats en déplorant que "la justice n'est pas encore affranchie de l'Exécutif". La défense a également relevé les "violations de procédures" dans la présentation de Dalila Touat en citation directe, l'examen de ses appareils électroniques sans autorisation préalable du parquet et l'absence de plaintes des parties prétendument diffamées.
L'ardente hirakiste — n'ayant pas été satisfaite des deux verdicts — compte introduire un pourvoi en cassation, avocats et militants ont considéré qu'ils constituaient une victoire pour les droits de l'Homme. Victoire relative, mais victoire malgré tout.


S. Ould Ali


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