Condamnée en première instance deux peines de deux années et 18 mois de prison ferme, la militante des droits de l'Homme Dalila Touat a vu ses condamnations ramenées à deux mois de prison avec sursis et 20 000 DA d'amende par la cour d'appel de Mostaganem. En novembre 2020, l'activiste avait écopé de deux années de prison ferme sans mandat de dépôt pour perturbation du Référendum sur la Constitution et outrage à fonctionnaire, avant d'être condamnée en janvier 2021 à 18 mois de prison ferme pour « outrage à fonctionnaires et institutions de l'Etat », « diffamation » et « publications portant atteinte à l'ordre public ». Lors des deux procès en appel qui ont eu lieu le 3 mars dernier, le procureur de la République avait requis la confirmation des premières peines.