Le tremblement de terre qui a frappé la wilaya de Béjaïa le 18 mars a provoqué le détachement d'un gros rocher du sentier qui mène depuis Taâssast vers le fort Lemercier. Le rocher en question (4 m de largeur, 2 m de longueur et 1,5 de hauteur) a obstrué l'accès et détérioré partiellement la piste qu'empruntent habituellement les randonneurs et les visiteurs des lieux. Aussi, en attendant le dégagement de l'accès, la direction du Parc national de Gouraya (PNG) conseille aux citoyens de ne pas emprunter ledit sentier "car le risque de détachement d'autres pierres persiste". Plus encore, d'autres périmètres du parc de Gouraya sont tout aussi dangereux à fréquenter, comme en témoignent les photos publiées sur la page facebook de la cellule de communication du PNG. Sur le sentier du grand phare Cap, le lieu le plus proche de l'épicentre du séisme, les chutes de pierres menacent la vie des touristes. Un randonneur, qui a observé de visu et pris des clichés des chutes de pierres, a indiqué qu'il était "impératif et judicieux de fermer l'accès du sentier aux visiteurs, surtout durant ce dernier week-end des vacances, en attendant les interventions de conservation". Mais la direction du parc a réagi quelques heures après le tremblement de terre en lançant un appel aux citoyens, particulièrement ceux qui fréquentent la partie est du parc, à savoir le pic des Singes, le cap Carbon, la corniche et les Aiguades, afin de faire preuve de plus de prudence et de vigilance ces jours-ci. On leur a suggéré notamment d'éviter d'emprunter "le sentier de la corniche du grand phare et des Aiguades" car estimant que "le risque de chute de pierres est très probable". Et enfin pour la sécurité des enfants, on leur a demandé de ne pas fréquenter les aires de jeux, particulièrement celles situées dans des endroits rocheux (cap Carbon). Par ailleurs, la direction du parc de Gouraya a fait part de l'installation, le 18 mars, d'une station sismologique portable par le Craag (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique) à la maison du Parc national du Gouraya, afin de capter et d'enregistrer "les répliques du choc principal", à savoir le tremblement de terre du 18 mars, qui était de magnitude de 5,9 sur l'échelle de Richter.