La nouvelle direction du parti a opté pour une solution qui devrait, à la limite, satisfaire les différentes parties. Cela suffira-t-il à faire baisser la tension ? Le Front des forces socialistes (FFS) tiendra son 6e congrès ordinaire la dernière semaine de septembre prochain. C'est ce qu'a annoncé, hier, l'instance présidentielle du parti dans un communiqué rendu public. "L'instance présidentielle du FFS, conformément à l'article 31 des statuts et l'article 41 du règlement intérieur du parti, convoque officiellement le sixième congrès national ordinaire pour la dernière semaine du mois de septembre 2021", a écrit l'instance présidentielle du FFS dans un communiqué, ajoutant que cette décision a été motivée, d'une part, par "les engagements pris lors du dernier congrès national extraordinaire, les recommandations de notre conseil national et des nombreuses sollicitations de notre base militante" et, d'autre part, par "cette nouvelle dynamique positive interne qui s'est galvanisée au rythme de la révolution populaire pour le changement et renforcée par la réhabilitation des espaces de débat et de concertation au sein du parti, notamment notre conseil national". "Depuis son élection à l'occasion du dernier congrès national extraordinaire qui s'est tenu les 9 et 10 juillet 2020, l'instance présidentielle du FFS s'est attelée à insuffler une dynamique de rassemblement et de cohésion au sein du parti", a rappelé l'instance présidentielle dans son communiqué, ajoutant que "grâce au concours de l'ensemble des militantes et militants et de l'encadrement du parti, nous sommes parvenus à remettre le FFS sur le devant de la scène politique nationale, comme étant une force de proposition et d'action incontournable et crédible pour dessiner les contours du destin politique de notre nation". "Aujourd'hui, nous nous réjouissons du regain de sérénité et de convivialité au sein de nos structures locales et nationales, qui, pendant longtemps, ont été paralysées par les effets d'une crise interne inédite et particulièrement virulente", écrit encore l'instance présidentielle, qui a annoncé également la programmation d'un audit "destiné à évaluer et à mieux préparer ce congrès". La décision de l'instance présidentielle du FFS de tenir un congrès ordinaire vient dans une conjoncture où le parti est en proie à des dissensions internes, provoquées, principalement par un différend politique qui oppose la direction à une aile au sein de la base militante. Le conflit a été alimenté surtout depuis la rencontre entre deux membres de la direction avec le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune. Mohamed Mouloudj