Les éliminatoires du mondial 2022 au Qatar, dont l'entame est prévue pour le mois de juin, pourraient être décalées jusqu'au mois de septembre. Selon certains médias africains, la CAF et la FIFA étudient la possibilité de reporter les deux premières journées pour le mois de septembre, alors qu'elles sont programmées initialement pour le mois de juin prochain. Selon toujours la même source, un accord sera acté dans ce sens entre la CAF et la FIFA à la mi-mai. Mais ce report n'a pas été, du reste, confirmé pour le moment ni par la CAF, encore moins par la FIFA. L'éventuel report de ces éliminatoires serait dû à la non-homolagation de plusieurs stades en Afrique pour non-conformité. Il faut savoir que d'autres confédérations ont programmé leurs matchs de barrage durant mars 2022. C'est le cas des confédérations de l'AFC, de Conmebol, de l'OFC et de l'UEFA. Par ailleurs, la CAF a rendu publique la liste de 21 pays africains qui ne pourront pas recevoir leurs adversaires lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 en raison de la non-conformité de leurs stades (obligation d'une pelouse avec gazon naturel ou synthétique dernière génération). Ils seront ainsi obligés de disputer leurs rencontres sur des terrains neutres homologués par la CAF. La Confédération africaine de football a en effet officialisé, lundi dernier, la suspension des stades du Mali, du Liberia, de Centrafrique, de la Namibie, du Malawi, du Sénégal, du Burkina Faso, du Burundi, de la Gambie, d'Eswatini, du Sud-Soudan, de la Somalie, des Seychelles, du Sao Tomé, du Niger, du Lesotho, du Tchad, de l'Erythrée, du Malawi, de Maurice et de la Sierra Leone. Une mauvaise nouvelle pour ces sélections qui doivent dès maintenant trouver une domiciliation pour les rencontres des éliminatoires du Mondial 2022. Sofiane M.