Le propriétaire de la fabrique de PVC à Takerietz, dans la wilaya de Béjaïa, mis en cause par ses voisins dans l'article paru mardi dernier sur ses mêmes colonnes, sort de sa réserve et apporte des éclaircissements et un démenti formel aux “accusations” portées contre lui. M. Belamiri, très serein et preuves à l'appui, nous exhibe d'emblée le registre du commerce et l'autorisation dûment signée par l'APC de Souk Oufella avec l'aval des commissions de l'environnement et de wilaya pour exercer cette activité de transformation plastique (injection et extrusion). Dans sa réponse, notre interlocuteur affirme : “Mon usine ne nuit pas à la santé des habitants, elle a été montée et mise en place dans le respect total de la réglementation en vigueur (pièces justificatives). Quant aux jugements de la justice, ils ont tous été rendus en ma faveur. Ce ne sont donc là que des allégations mensongères.” Dans cette mise au point, M. Belamiri répond du tac au tac aux accusations de ses voisins : “Primo, concernant les bruits et l'atteinte soi-disant à l'environnement, sachez que cela a fait l'objet d'un contentieux judiciaire et l'affaire a été jugée en ma faveur en disant que l'activité est sans risque sur l'environnement et la santé publique. Secundo, s'agissant de l'expertise, la décision a été exécutée et les recommandations de l'expert ont été scrupuleusement respectées. L'huissier avait d'ailleurs constaté la conformité des travaux.” Notre interlocuteur aborde également le point lié à la “transformation de l'activité initiale” en apportant des éléments de réponse :“L'activité n'a pas été transformée, je fais toujours dans la production du plastique et, pour preuve, l'intitulé du registre du commerce n'a pas été changé.” Et d'ajouter : “Après avoir fait un recours judiciaire, ces gens-là ont été déboutés par un jugement et un arrêt devenu définitif. C'est pour cela qu'ils s'agitent ainsi.” En guise de conclusion, M. Belamiri souligne que “huit jeunes de la localité en plus de mes enfants exercent dans cette fabrique. Je travaille dans la légalité et mon activité est sans nuisances”. A. HAMOUCHE