Le match nul concédé par la JSK à Bordj Bou-Arréridj aura quelque peu déçu un grand nombre de supporters kabyles qui comptaient sur leur équipe favorite pour s'imposer contre la lanterne rouge du championnat. Les Bordjiens ont profité du fait que la formation kabyle fut fortement remaniée par Denis Lavagne qui a tenu à faire tourner au maximum son effectif en raison du calendrier démentiel imposé à son équipe qui joue désormais sur trois fronts championnat, coupe de la Ligue et coupe de la CAF. "C'est vrai que nous avons eu affaire à un adversaire très motivé en première période, mais je regrette encore une fois que l'arbitre ait fermé les yeux sur un penalty évident sur Mebarki en début de match. Nous nous sommes créé quelques bonnes occasions de but qui auraient pu changer la physionomie du match en première période, alors que nous avons bien réagi en seconde mi-temps où nous avions réussi à égaliser par Bensayah et nous aurions pu tuer le match", estime Lavagne qui a tout de même relativisé les choses après le match nul enregistré à Bordj. "Un point ramené à l'extérieur est toujours bon à prendre, même contre le dernier du championnat, mais avec une troisième place en championnat et une qualification en 1⁄4 de finales de la Coupe de la CAF", dira encore le coach kabyle. Et si ce dernier a décidé d'opter pour un "turn-over" face au CABBA, il n'a pas manqué de défendre un tel choix. "Avec le marathon qui nous est imposé cette année, il est pratiquement impossible de faire jouer l'équipe-type à chaque match, donc autant donner un maximum de temps de jeu à tout notre effectif et éviter l'accumulation de la fatigue et surtout la multiplication des blessures lors de cette seconde moitié de la saison qui ne sera pas de tout repos", enchaînera Lavagne qui s'est passé des services de Boulahia, Nechat et du Congolais Kilangalanga et a laissé sur le banc des joueurs-clés comme Bencherifa, Benchaïra, Kerroum, Bensayah et Boualia pour sonner le rappel des Tizi Bouali, El-Orfi, Chikhi, Raiah, Mebarki et autres Oukaci contre le CABBA. MOHAMED HAOUCHINE