L'Institut national de normalisation (Ianor), en sa qualité d'organisme national de normalisation, se voit renforcé dans ses missions et l'élargissement de ses prérogatives dans le domaine de la certification obligatoire. C'est du moins ce qui ressort du point de presse organisé, hier, à l'Institut national de normalisation. Le directeur général de l'institut évoque trois grands projets relatifs à la normalisation, la certification obligatoire et aux organismes d'accréditation. En perspective de son accession à l'OMC, l'Algérie a signifié en mai 2003, à l'Organisation internationale de normalisation (ISO) son acceptation du code de bonne pratique, à travers l'Ianor, en sa qualité de point d'information. Un organisme national d'accréditation Algerac a été créé, mais pas encore opérationnel, pour asseoir la crédibilité, et la reconnaissance des compétences des organismes d'évaluation de la conformité. Actuellement, environ 130 entreprises algériennes sont certifiées par des organismes étrangers. Certains économistes doutent du bien-fondé de certaines opérations de certifications et évoquent “des certifications de complaisance”. Les responsables de l'Ianor soutiennent que sur les 7 000 normes algériennes, 200 sont homologuées. M. R.