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Les forces du PAD dans le viseur du pouvoir
Les pressions se font de plus en plus fortes
Publié dans Liberté le 24 - 05 - 2021

Les partis du Pacte pour une alternative démocratique (PAD) sont désormais dans le viseur des autorités. Ainsi, après l'Union pour la citoyenneté et le progrès (UCP), objet, il y a quelques semaines, d'une demande en référé présentée par le ministère de l'Intérieur pour sa dissolution, c'est au tour du Parti socialiste des travailleurs (PST) de subir les foudres de la justice.
"Le pouvoir a engagé les poursuites judiciaires en référé pour la suspension provisoire du PST et de toutes ses activités, ainsi que la fermeture de ses locaux", a ainsi écrit Mahmoud Rachidi, le porte-parole de cette formation politique de gauche.
Pourtant, en réponse à une injonction du ministère de l'Intérieur, ce parti a organisé, fin avril dernier, son congrès de mise en conformité. Mais au moment de déposer les nouveaux documents issus de cette rencontre organique, les responsables du parti s'étaient heurtés à l'absence d'interlocuteurs au niveau du ministère de l'Intérieur.
Ils ont été obligés d'envoyer le nouveau dossier par le biais d'un huissier de justice qui, faute de pouvoir déposer les documents au secrétariat du ministère de l'Intérieur, a dû les envoyer par courrier recommandé.
C'est le même procédé qui a été utilisé par les responsables de l'UCP qui, eux aussi, avaient reçu des mises en demeure afin de tenir le congrès de mise en conformité. Pour le Parti des travailleurs (PT), ces pratiques s'inscrivent "dans le cadre de la remise en cause du multipartisme et de l'ensemble des acquis démocratiques d'Octobre 1988 (...)".
Cela confirme "la marche au pas de charge vers la caporalisation totale de la vie politique et des médias par le pouvoir pour empêcher toute expression indépendante afin d'imposer le maintien du statu quo contre la volonté de la majorité du peuple", s'insurge le PT qui a subi, lui aussi, une tentative de putsch depuis deux mois.
"Quelles que soient les raisons administratives avancées par le ministère de l'Intérieur pour motiver la saisine de la justice, cette démarche est inacceptable car elle consacre comme jamais la judiciarisation de l'exercice de la politique", ajoute le communiqué du PT. Outre la pression judiciaire, le pouvoir exerce d'autres formes d'intimidation sur les membres du PAD.
Des cadres de certains partis politiques sont ainsi régulièrement convoqués par les services de sécurité ou de la justice pour répondre de leurs activités. Hier, l'ancien député de Béjaïa et membre de la direction du RCD, Athmane Mazouz, a été auditionné par un juge d'instruction près le tribunal de Sidi Aïch (Béjaïa).
Pour l'attaquer, les autorités ont exhumé des posts publiés sur Facebook en 2019. Il s'agit notamment de critiques adressées au chef de l'Etat et surtout aux services de sécurité après des actes de répression contre des manifestants. Il risque d'être poursuivi pour atteinte à corps constitués, appel à attroupement non armé et publications sur les réseaux sociaux.
Une semaine auparavant, le chargé de communication du RCD a été retenu, durant toute une journée, dans un commissariat d'Alger en compagnie de Mohcine Belabbas, le président de cette formation politique qui a décidé de boycotter les élections législatives du 12 juin prochain. Avant ces attaques, des responsables d'autres partis membres du PAD ont subi les foudres de la justice.
Ainsi, Ouahid Benhalla, membre de la direction du Mouvement démocratique et social (MDS) a été condamné à une peine d'an de prison ferme après avoir été arrêté lors d'une manifestation.
Le secrétaire général de cette formation, Fethi Gharès, a, lui aussi, été interpellé à plusieurs reprises. "La multiplication et la généralisation des mesures liberticides viennent confirmer, si besoin est, encore la criminalisation, la judiciarisation de l'action politique et du journalisme indépendant", a dénoncé le PAD dans un communiqué.

Ali BOUKHLEF


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