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Les enseignants de Bordj Badji-Mokhtar toujours en grève
Une semaine après l'agression de leurs collègues
Publié dans Liberté le 25 - 05 - 2021

Dépêché d'Alger, l'inspecteur général de l'éducation au ministère n'a toujours pas réussi à convaincre les enseignants d'Adrar de rejoindre leurs postes à Bordj Badji-Mokhtar. Les discussions semblent être dans une véritable impasse.
Les enseignants de Bordj Badji-Mokhtar sont toujours en grève et maintiennent leur retrait de la région, une semaine après l'agression dont ont été victimes neuf enseignantes dans leur logement de fonction collectif, a-t-on appris de sources locales et syndicales. Estimant que les conditions ne sont pas réunies pour rejoindre leurs postes, les enseignants exigent des garanties du ministère de tutelle et du wali d'Adrar avant toute reprise du travail. Dépêché à Adrar pour discuter avec les syndicats, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale n'a toujours pas réussi à convaincre les enseignants de rejoindre leurs postes à Bordj Badji-Mokhtar, selon les mêmes sources.
L'inspecteur général du ministère de l'Education nous a affirmé qu'"il ne peut nous donner la moindre garantie", a déclaré à Liberté une source syndicale, à l'issue d'une brève rencontre dimanche après-midi entre des représentants du ministère de tutelle et des membres des syndicats autonomes. "Ils nous ont demandé de reprendre notre travail et d'assurer la tenue des examens de fin d'année, mais en l'absence d'un engagement concret de leur part, nous maintenons notre mouvement de contestation", a ajouté une autre source, estimant que leurs revendications sont d'ordre sécuritaire et que la solution ne peut être que sécuritaire.
"Nous sommes conscients qu'il n'est pas du ressort de notre tutelle de nous assurer la sécurité à Bordj Badji-Mokhtar où les agressions sont commises aussi bien à l'intérieur des établissements scolaires et des résidences des enseignants que dans la rue ou à la sortie d'un bureau de poste", explique une autre source syndicale, soulignant que "cela relève d'abord de la responsabilité et des prérogatives du wali d'Adrar". Une réunion a eu lieu hier entre le wali d'Adrar et les représentants du ministère, en présence des différents responsables des services de sécurité, a-t-on appris sans autres détails.
"Nous attendons la fin de cette réunion pour voir les propositions de notre tutelle pour un règlement définitif de ce problème d'insécurité", nous a déclaré un enseignant gréviste de Bordj Badji-Mokhtar depuis Adrar, où ses collègues avaient organisé dimanche un grand rassemblement devant le siège de la wilaya, après une marche mercredi, deux actions fortement soutenues par les élèves, des associations des parents d'élèves et plusieurs autres organisations de la société civile. Un rassemblement de solidarité a également eu lieu devant la direction de l'éducation à Adrar, à l'appel du Conseil national du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste).
Mais les enseignants sont sceptiques quant à la possibilité d'un dénouement de cette crise qui "dure depuis des années et que les responsables à tous les niveaux n'ont pas daigné régler, malgré nos rapports sur la gravité de la situation et les agressions que nous subissons à Bordj Badji-Mokhtar', ont affirmé les syndicalistes, estimant qu'"avec ce qui s'est passé la semaine dernière, on attendait le déplacement du Premier ministre ou au moins d'un de ses ministres".
Pour rappel, neuf enseignantes, dont une vivait avec son nourrisson de dix-huit mois, ont été agressées physiquement et sexuellement par des inconnus qui ont pénétré de nuit dans leur logement de fonction collectif, pour leur dérober argent, téléphones et ordinateurs portables. Les victimes de cette agression sont toujours hospitalisées à Adrar.

Lyès Menacer


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