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"Les exportations hors hydrocarbures avoisineraient les 4,5 milliards de dollars" Le SG du ministère du commerce l'a déclaré hier au Salon Interafricain d'Import-Export
Les exportations hors hydrocarbures devront dépasser les 4,5 milliards de dollars d'ici à la fin de l'exercice en cours, selon le SG du ministère du Commerce. Le secrétaire général du ministère du Commerce, Redouane Allili, estime que l'objectif des 4 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures (EHH) fixé par les hautes autorités du pays sera largement réalisé d'ici à la fin de l'année 2021. "C'est un objectif que nous avons revu à la baisse de 5 à 4 milliards de dollars à cause de la crise sanitaire, certes, mais que nous pouvons atteindre. Mieux, l'on s'attend à ce que les EHH dépassent le montant des 4,5 milliards de dollars d'ici à la fin de l'exercice actuel", a-t-il affirmé. "Si nous parvenons à 4 milliards de dollars d'EHH, nous en serons heureux, car pendant les 25 dernières années, le montant a toujours avoisiné les 2 milliards de dollars", a-t-il souligné, en marge du 1er Salon Interafricain d'import-export (Impex-2021), organisé hier au Centre international des conférences (CIC) à Alger. Cet événement constitue une opportunité pour mettre en valeur les produits africains exportables, développer des échanges et connaître les besoins de chaque pays. La première édition a attiré plus de 80 exposants et une quinzaine de pays. Cet événement regroupe tous les acteurs activant dans l'exportation. Tous les secteurs d'activité, dont l'agroalimentaire, l'industrie, l'énergie, les services, le parapharmaceutique... y sont représentés. Les participants veulent saisir cette occasion pour examiner toutes les opportunités existant sur le continent africain. Organisé par la société Stall Expo Event, le salon a pour but de promouvoir la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf), un accord qu'a ratifié d'ores et déjà l'Algérie. La mise en place du démantèlement des barrières tarifaires entre les pays africains, à la faveur de cet accord de libre-échange, facilitera davantage le développement des échanges intra-africains. La Zlecaf dont l'accord est entré en vigueur en janvier 2021, peut être une chance inouïe pour les exportateurs algériens afin qu'ils puissent placer leurs produits sur ce vaste marché africain. Ils peuvent, de ce fait, arracher une partie des 3 000 milliards de dollars d'échanges commerciaux interafricains fixés comme objectifs par l'Union africaine (UA). "L'Algérie est en mesure de prendre une part importante de ces échanges pour peu que les entreprises algériennes saisissent cette opportunité offerte par la Zone africaine de libre-échange", a souligné le SG du ministère du Commerce. Pour lui, les opérateurs économiques algériens doivent "prendre les devants et faire la promotion des différents produits destinés à l'exportation". Car, la concurrence par rapport aux produits émanant des autres continents ne se situera plus essentiellement au niveau des prix, mais beaucoup plus dans la qualité, la normalisation et les délais de livraison. La Zlecaf permettra à notre pays, a soutenu le même responsable, de multiplier ses exportations par cinq avec les pays africains durant les deux prochaines années. Cela passe, selon lui, entre autres, par la redynamisation des Conseils d'affaires avec l'ensemble des pays africains et l'identification de toutes les opportunités pouvant aider au développement des échanges interafricains. Il faut dire que les "rencontres d'affaires et d'échanges entre les dirigeants d'entreprises algériennes et africaines ont déjà commencé et les opportunités sont définies en vue de nouer des partenariats gagnant-gagnant", a signifié Redouane Allili.