Le parcours de la marche n'a pas encore été annoncé, mais plusieurs médias ont rapporté que la police autoriserait les participants à se rassembler devant la porte de Damas sans les laisser accéder au quartier musulman. Les factions palestiniennes ont appelé hier à un "jour de colère" à Gaza et en Cisjordanie occupée contre une marche de provocation, dite "marche des drapeaux", qu'envisageaient de tenir des extrémistes et colons israéliens dans le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem, un mois après les affrontements avec la police israélienne, qui ont causé des morts et des centaines de blessés. "Cette marche est une provocation contre notre peuple et une agression contre notre Jérusalem et nos lieux saints", a déclaré le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh. Le mouvement palestinien de la résistance Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a aussi averti de la possibilité d'une reprise des hostilités si la marche avait lieu, moins d'un mois après qu'un cessez-le-feu a mis fin à onze jours d'agression israélienne contre la bande de Gaza. Ainsi, au moins 20 colons juifs ont effectué hier une marche de provocation dans la vieille ville d'Al-Qods occupée, a rapporté en effet l'agence palestinienne d'information Wafa, en citant des témoins. Des groupes de colons ont renouvelé leurs appels sur les réseaux sociaux à une marche de provocation dans la soirée d'aujourd'hui, dans la vieille ville de la ville occupée d'Al-Qods, ajoute Wafa, ajoutant que 54 colons, ayant à leur tête le colon extrémiste Yehuda Glick, ont effectué une invasion de la mosquée Al-Aqsa, sous une haute protection de la police d'occupation israélienne. Les forces d'occupation israéliennes se préparent pour fournir une haute protection pour les colons juifs, dans la marche provocante des drapeaux, soutien encore la même source. La police israélienne devait présenter ses recommandations d'itinéraire aux responsables gouvernementaux lundi. La diplomatie palestinienne a fait savoir que la marche des drapeaux, a laquelle ont appelé des extrémistes juifs dans les rues d'Al-Qods occupée, y compris la vieille ville, est "une menace directe pour les efforts déployés pour arrêter l'agression contre le peuple palestinien". Dans un communiqué de presse, le ministère palestinien a mis en garde contre les conséquences de la conduite de cette marche provocatrice, ses dangers et ses conséquences, sur les efforts déployés pour stabiliser la trêve, arrêter l'agression et les efforts pour relancer le processus de paix. La même autorité considère cela comme une poursuite de l'agression continue de l'occupation contre la ville sainte, ses lieux saints et ses habitants, et partie intégrante des opérations israéliennes de judaïsation d'Al-Qods occupée. Cette marche, organisée par des suprémacistes juifs et qui a été autorisée par le tout nouveau Premier ministre de l'Etat hébreu, faisait craindre un regain de violence et notamment une reprise des affrontements entre Israël et la résistance palestinienne dans la bande de Gaza. Le parcours de la marche n'a pas encore été annoncé, mais plusieurs médias ont rapporté que la police autoriserait les participants à se rassembler devant la porte de Damas sans les laisser accéder au quartier musulman, dont la population est presque exclusivement palestinienne. Des manifestations de Palestiniens étaient parallèlement prévues à 18h (15h GMT) dans la bande de Gaza, tandis que le Hamas et le Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, ont appelé les Palestiniens de Jérusalem à se rassembler dans la vieille ville. AMAR R.