"À la JSK, nous n'avons pas l'habitude de pleurnicher sur notre sort, car de toute façon, personne ne nous a fait de cadeau à ce jour, c'est pour cela que nous comptons sur nous-mêmes et nous comptons bien préparer le match de ce dimanche contre Magra pour renouer avec la victoire", martèle le président de la JSK. Si la direction de la JSK avait tenu à demander le report de son match de championnat à Béchar, c'était pour protéger ses joueurs d'une grosse fatigue et surtout d'éventuelles blessures à quelques jours de la finale de la Coupe de la CAF prévue, rappelons-le, le 10 juillet à Cotonou contre le Raja de Casablanca, il n'en demeure pas moins que de telles appréhensions se sont avéré fondées, puisque les Canaris ont subi une défaite amère et surtout enregistré deux joueurs blessés à l'issue de cette rencontre, en l'occurrence l'avant-centre Boulahia touché au genou et le défenseur axial Souyad blessé à la cheville. C'est ce qui fait que de telles retombées font craindre le pire aux dirigeants de la JSK qui en veulent terriblement aux responsables de la FAF et de la LFP surtout que les Canaris sont appelés à disputer un autre match de championnat, demain au stade du 1er-Novembre, contre le NC Magra. Selon le médecin de la JSK, Dr Ahmed Djadjoua, que nous avons pu contacter hier à la mi-journée, "nous avions souhaité ne pas disputer de matchs à quelques jours de notre déplacement au Bénin et s'il faut avouer que ces blessures tombent vraiment au mauvais moment, il va falloir attendre, ce samedi, les résultats des examens radiologiques des deux joueurs concernés pour établir un diagnostic objectif et nous prononcer sur la gravité de ces blessures surtout pour Boulahia qui souffre du genou". De son côté, le président de la JSK était hors de lui à la fin du match contre la JS Saoura, lui qui a désigné du doigt l'arbitre du match, Bilel Bendjahane, accusé d'avoir précipité la défaite de son équipe à Béchar. "Cet arbitre a failli dans sa mission, car il a cédé à la pression durant tout le match et il n'a rien fait pour protéger nos joueurs", dira Chérif Mellal qui en voulait aussi aux responsables de la FAF et ceux de la LFP pour ne pas avoir allégé le calendrier de la JSK à une semaine de son périple au Bénin. "À la JSK, nous n'avons pas l'habitude de pleurnicher sur notre sort, car de toute façon, personne ne nous a fait de cadeau à ce jour, c'est pour cela que nous comptons sur nous-mêmes et nous comptons bien préparer le match de ce dimanche contre Magra pour renouer avec la victoire et partir à Cotonou avec un bon moral pour bien négocier cette finale de Coupe de la CAF contre le Raja de Casablanca, et ce, avec la ferme intention d'offrir ce trophée à nos fidèles supporters", dira encore Chérif Mellal qui craint surtout pour ses deux joueurs blessés à Béchar. Et si le coach kabyle Denis Lavagne, certainement déçu par tout ce qui se trame autour de la JSK, s'est muré dans un silence inquiétant, lui qui ne s'est jamais dérobé face à la presse, même dans les soirs de défaites, son adjoint Karim Kaced, a déclaré que "la JSK aurait dû bénéficier d'un peu plus de considération du fait qu'elle est appelée à représenter le football algérien à l'échelle continentale, mais il va falloir faire contre mauvaise fortune bon cœur et bien préparer le match qu'on nous a imposé ce dimanche contre Magra pour nous retaper le moral avant la finale de Cotonou". Enfin, il faut savoir que les Canaris qui sont rentrés de Béchar, hier au petit matin, n'ont pas eu le moindre répit puisqu'ils ont repris le chemin de l'entraînement, dès hier après-midi au stade du 1er-Novembre, pour préparer à la hâte le match de demain contre le NC Magra.