Dans le cadre de l'application de l'instruction n°1416 du 22/6/2021 émise par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural relative à la préparation de l'opération Aïd sans kyste hydatique, l'inspection vétérinaire de la wilaya de Médéa a rendu public l'arrêté du wali n° 651 du 30/6/2021 portant localisation des sites destinés au rassemblement et à la vente du cheptel de l'Aïd El-Adha. En effet, quelque 20 sites localisés à travers 18 communes sont désormais autorisés par l'inspection vétérinaire de la direction des services agricoles de la wilaya de Médéa pour accueillir le bétail destiné à la vente durant la période précédant la célébration de l'Aïd. En outre, l'arrêté suscité interdit tout rassemblement de cheptel dans un site autre que ceux désignés et que le cheptel présenté à la vente doit être soumis au contrôle sanitaire par les autorités vétérinaires à travers ses permanences. Il est également précisé que "les agents de la santé publique, de la direction du commerce, accompagnés des vétérinaires de permanence sont chargés de procéder au contrôle des conditions de respect des mesures de prévention contre la Covid-19, notamment la distanciation sociale, le port de la bavette pour les visiteurs des points de vente". Pour plus de rigueur dans le respect des mesures de prévention, des points de contrôle des véhicules venant des autres wilayas sont institués pour s'assurer de la provenance du cheptel et de l'existence de certificats sanitaires délivrés par les vétérinaires officiels ou les vétérinaires privés mandatés, est-il indiqué. Quant aux mesures relatives au contrôle et à l'abattage des bêtes du sacrifice le jour de l'Aïd, pour un "Aïd sans kyste", les établissements d'abattage, dont 2 abattoirs et 8 tueries répartis à travers le territoire de la wilaya, resteront ouverts pendant le 1er jour de l'Aïd pour permettre aux citoyens de pouvoir abattre leurs bêtes dans les conditions d'hygiène nécessaires et sous la surveillance de vétérinaires de service. En plus de la mobilisation des équipes vétérinaires le jour du sacrifice, une campagne de sensibilisation est menée pour faire connaître les risques liés au kyste hydatique, "une maladie parasitaire, transmissible par les animaux, tout comme la leishmaniose, la brucellose et la rage...". Pour ce faire, "les médecins vétérinaires contrôlent les carcasses pour vérifier si les viscères et abats de la bête sacrifiée ne sont pas contaminés et peuvent être consommés sans risque par les humains ou donnés aux chats et chiens comme mesure de prévention contre la transmission des parasites du kyste hydatique vers l'homme", est-il expliqué.