Le rideau est tombé vendredi dernier, à la salle des fêtes de Bologhine (Alger), sur le premier mémorial Bekkat-Abdelhamid, une figure de proue du mouvement échiquéen national, dans la convivialité et le recueillement d'une minute de silence observée à la mémoire du défunt, en présence de ses proches et d'une cinquantaine de joueurs de tous âges et de tous niveaux venus des quatre coins du pays pour œuvrer chacun de son côté à la réussite de l'événement qui, par son organisation, qui, par son discours qui, par son soutien moral et financier. À ce propos, il y a lieu de citer les efforts conjoints de la section échecs de l'OMSE Bologhine et de l'association du même nom, de l'APC de Bologhine, de la Fédération algérienne des échecs (FAE), des sponsors Salma et Boulandjas et des athlètes issus des ligues et des clubs d'Algérie. Sur le plan de la qualité, il faut préciser que le tournoi était d'un niveau appréciable avec la participation des meilleurs joueurs nationaux tels le champion d'Algérie en titre Belouadah Saâd, le maître international Sebih Kamel, où les internationaux Arab Adlane, Aoudia Rabie et Bengherabi Khalil qui, neuf rondes durant, ont mis à rude épreuve leurs connaissances échéquéennes et leur savoir-faire pour tenter de prendre le meilleur sur leur adversaire sinon d'arracher une place primée du top cinq. Dans cet art d'entreprendre les choses, la palme est revenue au maître international Sebih Kamel qui s'est montré le plus intraitable, et c'est ainsi que grâce à son expérience et à un jeu solide positionnel et très attentionné, il termina le tournoi invaincu avec huit points sur neuf, n'ayant concédé que deux parties nulles. Ce dernier est suivi par le champion d'Algérie en titre Belouadah Saâd qui, lui aussi, n'a pas démérité. La troisième place est revenue à l'international Arab Adlane sociétaire de NRJ Dely Ibrahim, l'un des favoris de ce tournoi, mais qui n'a pu carburer à son niveau habituel du fait d'un manque évident de pratique, études universitaires obligent. Concernant les autres participants, il faut dire qu'ils ont été à la hauteur avec des parties acharnées jusqu'au bout et ce n'est pas les pionniers des échecs en Algérie à savoir les Bouzida M'hamed, Ouaret Bachir et Hamadi Mohamed qui diront le contraire. I. A.