Suite à l'article de votre correspondant K. Amine sous le titre “Du rififi à l'Ugta de Saïda/treize membres se rebiffent” paru dans le n° 3 972 du 12 octobre 2005 de Liberté, je vous prie d'insérer dans la même page en lieu et place, et en vertu du droit de réponse, les précisions suivantes : 1 - Votre correspondant se base sur un communiqué rédigé, selon lui, par un groupe de treize membres de la CEW de Saïda, qui demeure, à l'heure actuelle, anonyme pour l'Ugta, car l'article en question ne précise pas la date, encore moins les noms des auteurs de l'écrit. À l'instar de toutes les associations, quels que soient la connotation politique et l'objectif, notre organisation a connu naturellement sa part de conflits de personnes et d'appareil, elle les a tous dépassés dans le cadre des statuts et règlements de l'Ugta. Le dernier conflit en date remonte à mars 2002, comme rapporté par votre correspondant, il a été résolu démocratiquement lors d'élections à bulletins secrets avec la participation active du secrétaire national à l'organique. 2 - “Le membre national issu de Saïda” avec lequel nous travaillons, constitue à la fois une fierté et un honneur pour les travailleurs et travailleuses de Saïda ; il est élu par le Congrès national et à lui de rendre compte. Aujourd'hui, la centrale syndicale a confié à ce secrétaire national “issu de Saïda” d'importantes tâches — voire capitales — pour l'avenir des travailleurs à traiter avec le gouvernement, et ce n'est pas une simple sinécure, ce qui explique la confiance placée en lui par ses collègues et par l'organisation. Par ailleurs, l'UW de Saïda persiste et signe : son congrès dépend du calendrier de la centrale Ugta.