L'option d'un partenariat s'inscrit dans le cadre des "mesures urgentes de relance" des activités de transport et "l'exploitation" des capacités nationales, la finalité étant "d'éviter la sortie de devises". Le Groupe algérien de transport maritime (Gatma) est appelé à nouer un "partenariat étranger" qui tienne compte des "enjeux actuels" en matière de transport maritime. Cela devrait lui permettre de tirer bénéfice de "l'expérience" et de la compétence acquises par des acteurs étrangers de la chaîne du transport maritime. L'option d'un partenariat s'inscrit, en fait, dans le cadre des "mesures urgentes de relance" des activités de transport et "l'exploitation" des capacités nationales, la finalité étant "d'éviter la sortie de devises", comme l'a souligné le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, lors de la rencontre qu'il a eue, lundi dernier, avec des cadres de son département, des responsables de Gatma, ainsi que des dirigeants de l'Entreprise de réparation navale (Erenav) et de la société Verital, spécialisée dans le suivi technique. À l'occasion de cette réunion, le ministre a appelé le Gatma "à jouer son rôle de catalyseur et de coordinateur des travaux et des initiatives des filiales importantes afin de moderniser leur mode de gestion et développer leurs performances". Il a, par ailleurs, suivi une présentation sur les activités de l'Erenav (une entité détenue en totalité par le Gatma), et d'un rapport sur la situation financière de l'entreprise. Il en est ressorti que celle-ci est "confortable". Du reste, le ministre s'est déclaré "satisfait" de la situation dans laquelle se trouve la société, notamment sur les plans financier et technique, appelant à ce que "davantage d'efforts" soient consentis en vue "d'augmenter" son taux de croissance et "d'améliorer" ses revenus pour "satisfaire" la demande nationale en prenant en charge les travaux "d'entretien et de réparation" de la flotte maritime marchande. Aujourd'hui, la facture des réparations et de l'entretien est "élevée". Elle est acquittée "en devises". Et, cela constitue un "fardeau trop lourd à supporter par le Trésor public", fait observer le ministre. Le Gatma doit ainsi faire alliance avec des groupes étrangers solides pour pouvoir relever les défis dans le domaine du transport maritime notamment dans le fret, un marché où la compétition est des plus féroces. Dans une déclaration récente, le P-DG du Gatma avait évoqué l'acquisition de "six navires" pour le transport des céréales et l'élaboration d'un projet pour acquérir des "porte-conteneurs" pour faire face à la "forte compétition" imposée par les sociétés étrangères. Il avait également souligné que le Groupe s'est donné l'objectif d'atteindre "25%" de parts de marché dans le transport des céréales d'ici à "2025", mais qu'il n'a réalisé qu'à un taux oscillant entre "4 et 5%", en raison du "monopole" sur ce marché. Il a, en outre, rappelé qu'en 2014, le Gatma a procédé au renouvellement de sa flotte, une opération financée par le biais d'un budget alloué par l'Etat pour acquérir 25 navires. À ce jour, "10 navires de fret et un navire conçu pour le transport des voyageurs ont été acquis, ce qui a permis de renouveler toute la flotte de la compagnie de navigation maritime", relevait le premier responsable du Groupe.