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L'Exécutif dévoile sa "nouvelle approche"
GESTION DU SECTEUR PUBLIC MARCHAND
Publié dans Liberté le 04 - 09 - 2021

Auditer et évaluer les capitaux du secteur public marchand et engager sa restructuration en vue de l'ouverture du capital des entreprises. Tel est l'objectif désormais clairement assumé par le gouvernement, mentionné au crayon feutre dans son plan d'action examiné lors de la dernière réunion du Conseil des ministres.
C'est la énième réforme du secteur public marchand à laquelle le gouvernement Benabderrahmane se prépare, laquelle réforme repose désormais sur deux piliers essentiels, l'amélioration de la gouvernance et la mise à niveau des entreprises publiques. Le gouvernement ne semble pas abandonner ainsi le chantier d'ouverture du capital des entreprises publiques, dont le projet a été annoncé à la mi-août 2020 par l'ex-ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali.
Depuis son annonce, faite en marge de la conférence nationale pour le plan de croissance, tenue en août 2020, suivie des propos d'Aïmene Benabderrahmane, alors ministre des Finances, quant à la privatisation partielle de deux banques publiques, le chantier n'a pas évolué d'un iota une année après.
Le projet figure désormais sur la short-list des actions économiques prioritaires contenues dans le plan d'action du gouvernement, en attente de son examen par le Parlement, dont Liberté détient une copie. L'ouverture du capital des entreprises publiques a été suggérée ainsi, dans le plan d'action du gouvernement, comme étant une des pistes de nature à affranchir le secteur public marchand du soutien financier permanent du Trésor et des banques publiques.
Dans sa feuille de route, le gouvernement dit vouloir mettre en place une "nouvelle approche de gestion des participations de l'Etat dans le cadre de l'amélioration de la gouvernance". Il s'agit, d'abord, "d'auditer et d'évaluer les capitaux du secteur public marchand, notamment le management des groupes/holdings industriels et les entreprises publiques économiques" et "d'engager une restructuration du secteur public marchand à la lumière des audits engagés et une ouverture du capital des entreprises".
Dans son chapitre dédié à l'amélioration de la gouvernance des entreprises publiques, la réforme porte également sur "la révision et la mise à jour du cadre juridique régissant les participations de l'Etat, de l'entreprise publique et du partenariat pour l'adapter aux nouvelles exigences que commande la politique de renouveau économique".
Au plan juridique, il s'agira, notamment, "de procéder aux amendements nécessaires qui consacrent l'autonomie effective de la décision de l'entreprise publique, une flexibilité accrue de son fonctionnement et un cadre souple encourageant le partenariat, sans pour autant affecter l'efficacité de la supervision".
Le gouvernement dit vouloir encourager l'initiative des managers des entreprises publiques, "notamment à travers la révision du statut des organes de gestion, la dépénalisation de l'acte de gestion et l'instauration de contrats de performance et l'obligation de résultats à l'égard de ces gestionnaires", lit-on dans son plan d'action.
En matière de mise à niveau et de développement, la nouvelle approche du gouvernement porte sur la relance des activités des entreprises publiques économiques et/ou les unités à l'arrêt et développer une démarche de valorisation de leurs actifs inexploités par un partenariat inter-groupes/inter-holdings ou public-privé national ou étranger.
Le gouvernement annonce également l'examen des mesures financières pour la relance de l'activité de certaines entreprises exportatrices. Dans son plan, le gouvernement semble se rendre à l'évidence qu'une réforme sérieuse du secteur public marchand est inévitable et qu'une privatisation partielle de certaines entreprises pourrait soulager le Trésor et les banques, à la condition que ces entreprises soient privatisables.

Ali TITOUCHE
Repères
Le déficit de la balance commerciale de l'Algérie au premier semestre 2021 est estimé à 2,4 milliards de dollars, relève le plan d'action du gouvernement. Les exportations globales ont atteint 16,4 milliards de dollars, dont 14,3 milliards de dollars d'exportations d'hydrocarbures et 2,03 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures. Les importations sont évaluées à 18,8 milliards de dollars.
En 2020, les liquidités bancaires sont évaluées à 632,33 milliards de dinars.
Les crédits à l'économie ont atteint 11 181,30 milliards de dinars.
Les réserves de changes ont baissé à 48,16 milliards de dollars.
La dette publique extérieure est estimée à 1 202,6 millions de dollars et la dette publique interne est évaluée à 9 333,7 milliards de dinars à la fin l'année dernière.


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