Pour le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Sami Agli, il y a urgence à agir pour mettre en place un nouveau modèle économique basé sur l'entreprise et le numérique. Le partenariat est un facteur-clé qui devra contribuer à l'avancement de l'économie nationale. L'idée est de nouer des liens de partenariat plus étroits entre secteur privé, local ou étranger, et secteur public. Par ailleurs, le secteur privé doit impérativement être associé à la relance de l'économie et au développement des services, notamment dans le digital. C'est ce qu'a expliqué Akli Brihi, ancien P-dg de Schneider Electric Algérie, lors d'une conférence de presse organisée, hier, à Alger, et consacrée à la présentation des thèmes qui seront abordés à l'occasion de la 1re édition du "Forum économique sur l'investissement et le climat des affaires", programmée pour les 6 et 7 novembre prochain au CIC. Brihi a ajouté que l'Etat n'ayant pas les ressources suffisantes, il ne peut faire autrement que de promouvoir des formes de partenariat public-privé dans le but d'aider le secteur public à se développer. L'ancien patron de Schneider Algérie a, en outre, souligné que l'Algérie est face à quatre grandes problématiques incontournables : la sécurité énergétique, alimentaire, hydrique et numérique. Le pays doit s'y atteler de manière pragmatique, a-t-il souligné. Akli Brihi a, dans un autre registre, estimé que l'Algérie est appelée à aborder sérieusement la question de l'endettement extérieur, expliquant que le pays peut aller chercher sur le marché international des financements pour monter des projets structurants. Pour sa part, Sami Agli, président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), présent à cette conférence de presse, a mis l'accent sur l'importance du rôle que doit jouer le secteur privé dans la relance de l'économie post-pandémie et dans le développement du pays de manière générale. Sami Agli a insisté sur le fait qu'il y a urgence à agir en mettant en place un nouveau modèle économique basé sur le numérique et en favorisant le développement basé sur l'entreprise. Il a, par ailleurs, rappelé que la confédération qu'il dirige a fait des propositions et porté à l'attention des autorités les problèmes que connaît l'économie nationale. Et de noter que les pouvoirs publics ont apporté des réponses à certaines préoccupations soulevées par des opérateurs, citant en exemple la règle des 51/49. Mais, relève-t-il, il reste encore des améliorations à apporter. Le président de la CAPC a expliqué que le privé est en mesure de réaliser de grands progrès dans beaucoup de secteurs, y compris dans celui des banques où des opérateurs peuvent fédérer leurs forces et créer des banques à capitaux privés. Sami Agli a estimé que le gouvernement doit se concentrer sur "les questions économiques centrales dans ses projections". Il admet, par ailleurs, que la situation économique est "très complexe". Quant à Adel Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion des petites et moyennes entreprises (CNCPME), il a relevé le fait que l'Algérie a besoin d'investissements pour pouvoir aller de l'avant, ajoutant que le pays doit impérativement créer un cadre pour le développement économique et aller chercher des opportunités sur les marchés internationaux, notamment en Afrique, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), un espace où des possibilités d'exportation existent pour divers produits et services.