L'Entente de Sétif et la JS Saoura s'envoleront à bord du même avion spécial de la compagnie nationale Air Algérie vers Nouakchott, le 14 octobre prochain. Les deux équipes joueront justement en Mauritanie face à deux adversaires de ce pays. Les Sétifiens rencontreront le 15 octobre, en match aller à Nouakchott, le FC Nouadhibou pour le compte du second tour de la Ligue des champions africaine, alors que la JSS affrontera l'ASAC Concorde à Nouakchott le 16 octobre. Le vol spécial qui coûtera près d'un milliard de centimes sera partagé entre les deux clubs qui paieront la modique somme de 500 millions de centimes chacune. L'avion décollera de l'aéroport international du 8-Mai-45 de Sétif pour rejoindre par la suite directement Béchar et embarquer la délégation de la Saoura puis rallier par la suite directement la capitale mauritanienne. Les deux équipes rejoindront le pays dès la fin du match de la JSS. L'Entente de Sétif avait déboursé la somme de 1,3 milliard de centimes pour son dernier déplacement en Gambie par avion spécial d'Air Algérie. Les voyages en Afrique reviennent trop cher pour nos clubs. Les Sétifiens avaient payé plus de 10,5 milliards de centimes la saison passée lors de leur campagne en coupe de la CAF. Toujours est-il que l'équipe continue sereinement sa préparation à Tunis où elle a réussi s'entraîner au centre sportif El-Menzah. Nabil El-Kouki a prévu deux ou trois matchs amicaux durant ce stage qui durera jusqu'au 10 octobre pour superviser les nouvelles recrues. Il faut noter que cette saison, le club sétifien a recruté 14 nouveaux joueurs, presque une équipe, en remboursant de grosses sommes d'argent. Il a, par ailleurs, fixé un seuil salarial de 170 millions de centimes afin d'alléger la masse salariale qui avait atteint la saison passée près de 5,5 milliards de centimes. El-Kouki qui réclamait ses arriérés a été réglé, apprend-on de sources dignes de foi, au même titre que son staff technique tunisien lui aussi, d'où l'engagement du coach pour une troisième année consécutive avec le club qui apparemment se porte nettement mieux par rapport à l'exercice précédent, et ce, après avoir défini les prérogatives de chaque dirigeant pour éviter les chevauchements.