Augmenter les capacités d'exportation chez les opérateurs économiques tout en préparant les microentreprises et les start-up à en faire de même, tel a été l'objet des journées portes ouvertes et d'une session de formation qui ont été organisées par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Sufat d'Aïn Témouchent depuis dimanche dernier et qui se dérouleront sur une dizaine de jours. Placée sous le slogan "Lier la formation au marché de l'emploi", cette manifestation se veut un nouveau défi que les différentes instances et institutions concernées viennent de lancer pour soutenir, appuyer et accompagner les opérateurs économiques et les petites entreprises qui activent au sein de la wilaya et qui participent à l'économie locale, à même de leur permettre d'exporter leurs produits et dont le secteur agricole devra se tailler la part du lion, eu égard aux potentialités agricoles que recèle la wilaya d'Aïn Témouchent. Sur cet événement, Miloud Hakmi, directeur de la chambre, a indiqué qu'au vu de la dynamique et du développement que connaît la wilaya de Aïn Témouchent, avec la création des deux zones industrielles d'Aïn Témouchent et de Tamzoura et la multiplication des zones d'activité à travers de nombreuses localités, il est devenu nécessaire pour les entreprises de bénéficier d'une main-d'œuvre qualifiée afin de pouvoir les intégrer au marché de l'emploi. "Pour éviter de ramener un technicien supérieur d'une autre wilaya et répondre aux besoins du marché de l'emploi local, la Chambre de commerce et d'industrie Sufat a ouvert des sessions de formation dans toutes les spécialités, car une entreprise qui ne dispose pas d'un gestionnaire des ressources humaines et d'un comptable, deux piliers essentiels, sera incapable de s'adapter aux besoins du marché de l'emploi", a affirmé Hakmi Miloud. Pour le moment, la wilaya d'Aïn Témouchent compte une dizaine d'exportateurs qui participent à réaliser des rentrées en devises sur des produits de la pêche vers l'Espagne et le Portugal, les œufs, les gants à usage médical et chirurgical et le ciment vers la France et les pays du continent africain. "Nous avons ouvert le domaine à la filière des exportations pour former les entreprises qui exportent et qui sont éligibles aux exportations de leurs produits. Il existe des experts algériens et étrangers dans le domaine des exportations pour donner le véritable cachet au facteur humain pour permettre à nos entreprises de se mettre au diapason des pays exportateurs", a-t-il ajouté, citant l'exemple des pays émergents tels que la Malaisie.