1 262 quintaux de céréales détournés à Oum El Bouaghi Douze employés de la CCLS de Oum El Bouaghi (un ex-directeur, un chef de dépôt, trois magasiniers et sept chefs d'unité de stockage) ont été convoqués et entendus par la PJ de la 2e sûreté urbaine d'Oum El Bouaghi dans le cadre de l'affaire des quantités de céréales disparues, apprend-on auprès de la SWPJ. Sur instruction du procureur de la République du tribunal d'Oum El Bouaghi, l'enquête pour détournement et dilapidation de deniers publics a été ouverte et le directeur de la CCLS a été informé. Ce dernier demande une commission d'enquête de la DG de la CCLS. Les investigations ont permis d'ailleurs de découvrir le pot aux roses, ayant trait à la disparition de pas moins de 1 262 quintaux de céréales, normalement stockées dans les 14 dépôts de la CCLS répartis à travers la wilaya. Une autre quantité estimée à plus de 15 700 quintaux portée comme détériorée sur des PV d'huissiers. Un dossier bien ficelé a été transmis au parquet d'Oum El Bouaghi, apprend-on auprès de la SWPJ. K. M. Entreprise de transport de Constantine Un recrutement sous “roche” Le denier week-end a été long pour les candidats aux postes de chauffeur et receveur offerts par la nouvelle entreprise de transport de Constantine appelée à être l'outil de l'état en matière de services public de transport suburbain. Ainsi donc, mardi, mercredi et jeudi derniers, plus de 60 candidats se sont présentés à l'ex-siège de la TVE, pour participer au concours de recrutement dans une entreprise appelée à régler au moins une partie de la crise du transport à Constantine. Sur place, une véritable anarchie a été constatée. En effet, munis de convocations, les candidats attendaient, dehors, des heures avant d'être introduits dans l'enceinte de l'ex-TVE par petits groupes. Pour les chauffeurs, ces derniers sont astreints, après un exposé sur le bus Vanhool, à un test de conduite au niveau de la zone industrielle. Pour les receveurs, ils ont subi un test écrit (arithmétique et dictée). Autrement dit, le test psychotechnique pour ces candidats a été ignoré comme s'il s'agit d'un morceau de gâteau à partager et des fonctions sans dimension humaine. Aux épreuves, ce sont les chauffeurs et receveurs des bus déjà en exercice qui se sont présentés. Plusieurs d'entre eux ont même fait le déplacement à bord de leurs bus. Ce constat fait par plusieurs autres candidats déroute plus d'un. En effet, si le candidat se permet le luxe de se déplacer au concours à bord d'un bus, c'est qu'il ne s'agit pas d'employés mais de patrons. En tout cas, ces scènes ont rendu pessimiste le reste des candidats qui ont vu dans ce “manège” le signe avant-coureur d'une pièce déjà jouée ailleurs. Mourad KEZZAR