Le 25 octobre. C'est la date retenue par la communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) pour en faire sa journée. Et c'est ce jour qui est retenu pour faire la campagne pour la levée inconditionnelle des sanctions imposées au Zimbabwe. L'ambassadeur du Mozambique à Alger, Marvalho Muaria, a rappelé, hier, à Alger, ce combat pour la levée des sanctions dont les effets sont inefficaces sur le développement et sur la société zimbabwéenne surtout en cette conjoncture de pandémie de Covid-19, dans une déclaration à la presse. Les chefs de mission de la SADC accrédités à Alger étaient à cette occasion réunis à l'ambassade du Mozambique pour lancer un nouvel appel à la levée immédiate et inconditionnelle de ces sanctions qui constituent un frein au développement du pays et de toute la région. Et l'ambassadeur du Zimbabwe, Vusumuzi Ntonga, de préciser que ces sanctions ont été décidées avant le lancement de la réforme agricole, les considérant ainsi "illégales". Elles ont d'ailleurs induit d'énormes pertes économiques pour le pays et la région. Et que tout ce que fait le Zimbabwe est pour protéger sa souveraineté. Saluant la solidarité algérienne avec son pays, notamment à travers sa doctrine de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, il a souligné que l'objectif réel de ces sanctions n'est pas la défense des droits de l'Homme. Parce que justement, a-t-il précisé, elles empêchent en ce contexte de pandémie de Covid-19 le pays de se donner les moyens de mener une lutte. Une vision partagée par la commission des droits de l'Homme de l'ONU qui a estimé que les sanctions affectent les droits de l'Homme au Zimbabwe. Il a, par ailleurs, indiqué que l'Union européenne a levé partiellement ses sanctions, mais que quatre personnes restent encore sous le coup de ces sanctions. Même si le diplomate apprécie ce développement, il a estimé qu'il faut garder la même détermination pour arriver à lever toutes les sanctions imposées au pays.