■ Les travaux de réhabilitation des hôtels publics à Tizi Ouzou, encore inachevés, engendrent une "situation préjudiciable" pour l'économie locale, a déploré, hier, lundi, le wali, Djillali Doumi, en visite d'inspection dans certaines de ces structures. À l'occasion de l'ouverture de l'année scolaire à l'Institut national d'hôtellerie et de tourisme (INHT), le chef de l'exécutif local, qui a visité 3 des 6 structures que compte la wilaya, a relevé que ces structures "sont d'une grande importance pour la relance du tourisme et aussi pour le développement économique de la région". Lancée à la fin de l'année 2015, la réhabilitation de ces infrastructures hôtelières publiques a connu d'énormes retards en raison de diverses contraintes privant la wilaya d'un parc hôtelier important estimé à quelque 1 200 lits. En visite dans la wilaya en janvier dernier, l'ancien ministre du Tourisme, de l'Artisanat et du Travail familial Mohamed Hamidou avait considéré que "c'était une erreur de lancer la réhabilitation de ces infrastructures au même moment" et promis de faire accélérer l'opération. Il s'agit de 3 structures situées au chef-lieu de wilaya - Amraoua, Belloua et Lalla Khedidja - et de 3 autres situées au niveau des stations climatiques Tamgout à Yakouren et El-Arz à Tala-Guilef. Seul, le Bracelet d'argent de Beni Yenni a été mis en service en novembre 2020, tandis que les 5 autres structures sont encore en souffrance. Pour ce qui est de la rentrée scolaire au niveau de l'INHT, la directrice de cet établissement, Nassima Hassas, a annoncé, à l'occasion, l'accueil, cette année, de 296 nouveaux stagiaires venus de 44 wilayas du pays, ainsi que l'ouverture d'une annexe à Tlemcen.