Les travaux de réfection de la poste de Aïn El Hammam dureront un mois. Opération consistant en l'élargissement des locaux et guichets qui ne contiennent plus l'affluence accentuée du public. “Nous estimons répondre ainsi aux exigences des centaines de clients qui se lassent de plus en plus de se bousculer”, nous dira le responsable qui précisera que “la période n'est, certes, pas choisie, mais il faut faire preuve de compréhension et de patience car nous sommes pris de court et on ne peut plus attendre”. Signalons que la poste, ou plutôt une partie de celle-ci, continue de fonctionner (pour les bureaux) dans une grande promiscuité et dans une exiguïté sans pareille pendant que le grand espace (guichets et réception) prend l'allure d'un chantier, ce qui crée énormément de désagréments (bruits de marteaux, poussières, agrégats…). Côté fonctionnement, les agents s'attellent à recevoir leurs clients dans de semblants de guichets opaques où il est souvent difficile de reconnaître son vis-à-vis. Les dix guichets sont réduits à moitié et la file interminable de clients qui s'entassent à l'intérieur s'étire jusque dans la rue. Une question reste posée à l'unanimité, et dans l'immédiat : pourquoi avoir choisi cette période de ramadan et de fin de mois, où toutes les opérations de virement et de retrait se font, pour prendre une telle décision ? Trop gêné par les nuages de poussière, le gérant affirme avoir déjà su gérer des situations et des échéances aussi difficiles. Certains sont même dissuadés. D'autres, les plus lotis, bifurquent vers Larbaâ Nath Irathen dans l'espoir d'effectuer leur retrait. En attendant, on imagine non moins sans peine les désagréments à partager… Limara B.