La séparation avec Henri Stambouli n'a pas été du tout planifiée car il faut admettre que les dirigeants kabyles avaient toute la latitude de lui trouver un successeur en temps voulu. Et pour cause, faut-il rappeler que le président Yazid Iarichen a révélé, la semaine passée, que le divorce à l'amiable avec Stambouli avait été scellé, en fait, lors du fameux stage de Tikjda, autrement dit il y a deux mois de cela ! Depuis le départ énigmatique du coach français Henri Stambouli qui avait pourtant réussi le pari de qualifier la JSK pour le troisième tour éliminatoire de la Coupe de la CAF au détriment d'une grosse cylindrée qui a pour nom les FAR de Rabat, la JSK se retrouve sans entraineur en chef et cela peut avoir de graves répercussions sur le parcours de la formation kabyle. De plus, Mounir Dob, le technicien censé occuper le poste d'entraîneur-adjoint et d'assurer ainsi l'intérim après le départ de Stambouli n'est toujours pas qualifié par la LFP pour occuper le banc et manager son équipe en attendant l'arrivée d'un coach attitré. Certes, Mounir Dob est un charmant garçon qui, en tant que joueur de talent, a marqué de son empreinte l'histoire de la JSK dans les années 2000, mais il s'avère que, malheureusement, il ne possède pas encore les diplômes requis pour assumer les fonctions de technicien en Ligue 1. C'est ce qui fait que, après le départ irréfléchi d'Henri Stambouli, la direction de la JSK a été contrainte d'appeler à la rescousse l'ancien adjoint de Denis Lavagne, Karim Kaced, un technicien compétent qui avait pourtant débuté la saison aux côtés de Stambouli avant de plier bagages quelques jours seulement, après le premier stage estival de Tikjda, début septembre, pour avoir été marginalisé. Et pour finir, voilà que l'ancien défenseur des années 2000 et ex-entraineur-adjoint aux côtés du Français Jean-Yves Chay, Samir Djouder, récemment recruté par la nouvelle direction du club kabyle pour renforcer le staff technique en tant qu'analyste-vidéo, vient de claquer la porte, pour la seconde fois en l'espace de quelques jours, pour des raisons inconnues. C'est dire qu'il y a réellement urgence car il y va de la gestion technique de toute l'équipe qui ne peut continuer à naviguer à vue alors que la saison vient tout juste de commencer. C'est dire que la séparation avec Henri Stambouli n'a pas été du tout planifiée car il faut admettre que les dirigeants kabyles avaient toute la latitude de lui trouver un successeur en temps voulu. Et pour cause, faut-il rappeler que le président Yazid Iarichen a révélé, la semaine passée, que le divorce à l'amiable avec Stambouli avait été scellé, en fait, lors du fameux stage de Tikjda, autrement dit il y a deux mois de cela ! En d'autres termes, la direction de la JSK avait tout le temps pour dénicher un successeur compétent et qualifié pour prendre le relais de Stambouli et éviter ainsi une situation embarrassante. Après avoir suivi quelques pistes de coachs locaux et étrangers qui, apparemment, sont toutes tournées à l'eau, il parait que le nouveau directeur technique, Karim Ziani se trouve en France depuis trois jours, pour tenter de débusquer un entraineur français. Mais le temps presse et les milliers de supporters kabyles sont préoccupés par cette situation critique. C'est dire qu'il faut agir vite pour remettre de l'ordre dans la maison et ce, avant que cette situation prenne des proportions inquiétantes.