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En Eswatini, le corona ne fait pas peur
Voyage au bout de l'Afrique australe
Publié dans Liberté le 01 - 12 - 2021

Si la Toile a été enflammée par cette nouvelle situation pandémique en Afrique australe, il n'en demeure pas moins que les citoyens d'Eswatini ne versent guère dans la panique. Ils continuent de vaquer sereinement à leurs occupations ordinaires.
En cette période délicate où la pandémie de Covid-19 enregistre une recrudescence inquiétante à travers le monde, l'Afrique australe est de nouveau pointée du doigt avec l'apparition d'un variant sud-africain qui inquiète au plus haut point. Plusieurs pays de la région – l'Afrique du Sud, bien évidemment, mais aussi les pays limitrophes tels que la Namibie, le Botswana, le Ghana, le Zimbabwe, la Zambie, le Lesotho et surtout l'Eswatini (ex- Swaziland) – sont directement menacés par le variant Omicron. C'est justement dans ce dernier pays que la JS Kabylie a eu à affronter, dimanche passé, la redoutable formation locale des Royal Leopards pour le compte du match aller des 8es de finale bis de la Coupe africaine des clubs.
Et si les Canaris coulaient plutôt des jours paisibles depuis leur arrivée dans l'ex-Swaziland, voilà que leur quotidien est devenu quelque peu inquiétant avec l'apparition de ce variant détecté dans une province d'Afrique du Sud. Et pour cause, les réseaux sociaux ont fait leur effet : l'apparition de ce variant sud-africain a été annoncée à grande échelle en Eswatini, ce petit royaume enclavé au cœur même du territoire sud-africain, mais aussi dans d'autres pays mitoyens comme le Lesotho, un autre royaume également enclavé au centre de l'Afrique du Sud. Et si la Toile a été enflammée par cette nouvelle situation pandémique en Afrique australe, il n'en demeure pas moins que les citoyens d'Eswatini ne versent guère dans la panique. Ils continuent de vaquer sereinement à leurs occupations ordinaires.
"Nous sommes habitués à ce genre de situation car nous avions vécu des moments difficiles, l'année dernière, à cause de ce maudit virus, et tous les citoyens prennent leurs précautions dans les villes et les villages d'Eswatini", nous confie Joseph, réceptionniste de l'hôtel Esibayeni-Lodge, situé en pleine campagne, à une vingtaine de kilomètres du centre-ville de Manzini, où résident paisiblement l'équipe de la JSK et ses accompagnateurs, soit 39 personnes : 20 joueurs, 15 encadreurs et 4 journalistes.
Il faut dire qu'en ce jour de week-end, tout est pratiquement fermé en ville, mais les citoyens profitent de ces deux jours de repos hebdomadaire pour sortir et faire leurs emplettes dans les nombreux centres commerciaux et marchés du centre-ville ou aux alentours de la vaste agglomération de Manzini, la seconde ville d'Eswatini après la capitale Mbabane, située à une trentaine de kilomètres à peine. Dans ce petit royaume d'un million d'habitants, l'on peut traverser tout le pays sur une distance maximale de 200 km, les villes sont proches les unes des autres. Les rues et les places publiques sont propres et les Swazis sont courtois et très disciplinés, comme le prouve leur conduite exemplaire dans la vie de tous les jours.
Le respect des gestes barrières est réellement de mise et de rigueur ; les citoyens et les citoyennes portent tous leur bavette dans la rue, les centres commerciaux et les lieux de travail. Dans un centre privé de dépistage situé au centre-ville de Manzini, il nous a été donné de constater que les usagers sont respectueux de l'ordre, de la discipline et surtout de la nécessité de se faire tester régulièrement à la Covid-19. "En Eswatini, les citoyens sont très sensibilisés aux dangers du virus et surtout à la stricte nécessité de respecter les gestes barrières, surtout en ville", nous dit notre accompagnateur Roger, un jeune Camerounais originaire de Douala qui, lui aussi, ne badine pas avec les précautions d'usage et de protection contre le virus.
Pas de panique...
Dans la proche province sud-africaine de Pretoria, située à quelque 300 km de l'Eswatini, où ont été détectés, ces derniers jours, les premiers cas suspects du variant Omicron, la vie continue à s'égrener paisiblement, comme nous l'a confié sur internet un ami algérien, M'henna Merdjane, natif du village d'Agoulmim, relevant de la commune d'Ath-Khelili, dans la wilaya de Tizi Ouzou, qui possède une vaste supérette à Pretoria et est habitué à ce genre d'alerte sanitaire. "Ici, en Afrique du Sud, il faut respecter scrupuleusement les gestes barrières et surtout ne pas paniquer face à la recrudescence de la pandémie car, aux dernières nouvelles, quelques cas seulement ont été détectés dans notre province ; les gens continuent de vivre et de circuler normalement", nous indique M'henna qui profite de la technologie des temps modernes pour nous montrer, vidéo à l'appui, son magasin bondé de clients tous protégés et respectant la distanciation.
C'est dire qu'en Eswatini comme en Afrique du Sud, les citoyens sont encore zen et ne cèdent guère à la psychose. Contrairement au reste du monde, pris de panique par l'apparition de ce variant et qui ferme par précaution l'espace aérien, l'Eswatini affronte le coronavirus "avec philosophie". Mais la délégation de la JSK et l'équipage d'Air Algérie, qui est resté sur place depuis le voyage aller, s'efforcent d'obtenir une autorisation exceptionnelle pour quitter l'aéroport international d'Eswatini. Au terme d'un long voyage, les Canaris ont atterri, dans la nuit de lundi à mardi, sains et saufs.


De notre envoyé spécial en Eswatini : Mohamed HAOUCHINE


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